Les pièces de mobilier posées dans Le Château de cartes sont pour la plupart des icônes du design. Ici une chaise de Philippe Starck, là un canapé Zanotta. Plus loin, une causeuse de Le Corbusier. Quant aux meubles de rangement, comme les commodes et les vaisseliers, ils sont inexistants. Bizarrement, rien ne traîne dans cette maison. Le truc antidésordre des architectes? Le rangement intégré.

Les pièces de mobilier posées dans Le Château de cartes sont pour la plupart des icônes du design. Ici une chaise de Philippe Starck, là un canapé Zanotta. Plus loin, une causeuse de Le Corbusier. Quant aux meubles de rangement, comme les commodes et les vaisseliers, ils sont inexistants. Bizarrement, rien ne traîne dans cette maison. Le truc antidésordre des architectes? Le rangement intégré.

Ainsi, dans la salle à manger, le mur du côté nord possède beaucoup d'espace de rangement, dont une penderie. Tout est camouflé derrière des portes en MDF laqué couleur crème. Deux fenêtres horizontales apparaissent sur cette façade. Pourquoi? «Le rangement ne file pas jusqu'au plafond, car nous voulions conserver la symétrie créée par le pignon», justifie l'architecte Marie-Claude Hamelin de l'atelier YH2.

Cache-cache

Un immense îlot doté d'un plan de travail de trois mètres de long cache, lui aussi, une multitude d'accessoires. Passons au salon. La chaîne hi-fi a été installée dans un rangement aménagé le long du mur. Le dessus est fait de panneaux en fibrociment (comme ceux du parement extérieur). Tout près apparaît une bibliothèque. Elle fait partie du «cube» formé d'une petite cuisine et, à la mezzanine, d'un vestiaire. Conséquence? Il n'y a pas de commode dans la chambre principale. Les vêtements et les accessoires du propriétaire sont contenus dans ce vestiaire à aire ouverte. Deux autres bibliothèques ont été aménagées autour de la salle d'eau, au niveau des espaces de vie. Au sous-sol, la salle de lavage se fait discrète car elle se trouve derrière des portes coulissantes.

Des flots de lumière

En évitant l'encombrement, les espaces de cette maison sont mis en valeur et un style est donné : à la fois élégant et dépouillé. Une forte impression d'espace est ressentie dans le volume principal (comportant la salle à manger). Le plafond en pente monte jusqu'à six mètres. Quant à la lumière, elle entre à flots, grâce à une enfilade de fenêtres. «Je désirais entrer et pouvoir apercevoir la nature d'une extrémité à l'autre de la maison», dit le propriétaire. Une chose est sûre, le défi architectural a été relevé. Les arbres, le ciel et les montagnes font office de décor, peu importe l'endroit où l'on se trouve. «J'ai le sentiment que la maison est littéralement ouverte sur l'extérieur», conclut l'occupant.