Juché en plein coeur du quartier Saint-Roch, un penthouse aux accents de couleurs primaires domine la rue Saint-Joseph. Entouré de boutiques et de restos, il fait foi du mode de vie urbain dont raffolent ses propriétaires. Débarqués d'Aix-en-Provence depuis quelques mois seulement, ceux-ci avaient pour désir d'occuper un espace confortable, imprégné du quartier qu'ils chérissent et où ils travaillent.

Juché en plein coeur du quartier Saint-Roch, un penthouse aux accents de couleurs primaires domine la rue Saint-Joseph. Entouré de boutiques et de restos, il fait foi du mode de vie urbain dont raffolent ses propriétaires. Débarqués d'Aix-en-Provence depuis quelques mois seulement, ceux-ci avaient pour désir d'occuper un espace confortable, imprégné du quartier qu'ils chérissent et où ils travaillent.

 Établis à Québec par affaires, ils n'ont maintenant qu'à faire quelques pas pour aller bosser le matin... Ici, ils ont l'impression de retrouver un peu de leur coin de pays, avec le charme de la rue commerçante et surtout la qualité de vie de la capitale.

Présents au tout début du projet d'habitation Le Saint-Roch, ils ont eu la chance de s'occuper de la conception de ce qui allait devenir leur nid douillet au centre-ville. Ils ont d'abord exprimé le désir de vivre dans un espace plutôt ouvert, exempt de superflu. Pas trop de meubles, seulement l'essentiel.

 Leur penthouse qu'ils voulaient fonctionnel a donc été dessiné de manière à ce qu'il y ait une grande pièce à vivre, côtoyant une salle à manger où le couple peut recevoir famille et amis de l'étranger. Les deux salles de bains adjacentes aux chambres à coucher ont été dotées d'un espace fermé pour la toilette. «Un standard du confort européen», souligne l'hôte.

Accents aigus

Inondé de lumière par l'imposante fenestration dont il est muni, l'appartement a une saveur toute contemporaine. Sur les murs blanc immaculé, des toiles de Jean Gaudreau font exploser leurs couleurs, s'opposant à la sobriété des meubles noirs Le Corbusier au salon. D'autres taches de couleur s'exposent ici et là, juste pour le plaisir d'accrocher le regard. Une chaise en plexi orange vibrant s'appuie sur un long muret pour en casser la monotonie, tandis qu'un socle en résine rouge pompier, où trône une lampe elle aussi orangée, se range discrètement, mais joliment dans une niche d'abord prévue pour un cellier.

 Des tentures diaphanes d'un bleu azur habillent les portes-fenêtres de style français, laissant découvrir une vue imprenable sur la ville et l'imposant clocher de l'église Saint-Roch. «Nous aimons beaucoup la couleur, mais en touche», rappelle la propriétaire, qui précise qu'il y aura aussi de la couleur sur quelques murs dans un proche avenir...

La plupart des matériaux de finition ont été proposés par le promoteur. Minimaliste sans verser dans la froideur, l'appartement s'est vu doté d'un plancher en cerisier d'Indonésie. Histoire de réchauffer l'ambiance par une touche d'exotisme. Aussi, la porte d'entrée double, magnifique, est en cerisier laqué. On a également préféré l'effet bois à la cuisine, petite et fonctionnelle, les armoires étant revêtues d'un stratifié de couleur noyer, la veinure posée à l'horizontale pour l'originalité.

Pour le dessus de comptoir, de grandes dalles de céramique de 2' X 4' ont été savamment utilisées, et l'effet de béton est repris au mur par des tuiles de céramique d'un gris délavé. Un scénario semblable a été joué pour les salles de bains, mais en couleur chocolat. Pour les comptoirs, le bois épouse le stratifié, et le mariage est heureux.

Sans extravagance, il en résulte un intérieur confortable où les menus détails sont d'une importance capitale. Comme la quincaillerie espagnole chromée que l'on retrouve sur chaque porte de l'appartement et les appliques murales conçues sur mesure.

Du haut de ce coquet penthouse, les occupants sont aux anges. Ils ont adopté un quartier qui leur sied à merveille et une ville où ils ne se sentent pas trop dépaysés. Reste l'hiver à apprivoiser!