Les tissus domestiques de matière naturelle, comme le coton ou le bambou, ne sont pas nécessairement un choix écologique, apprend-on dans le magazine La Maison du 21e siècle, numéro hiver 2011, sous la plume du biologiste Gabriel Parent-Leblanc. La rayonne de bambou, par exemple, est produite à partir d'un procédé très polluant. La transformation du coton est la plus nocive pour l'environnement et pour les employés... à moins qu'il s'agisse de coton «bio». Peu exigeant en eau et sans besoin de pesticide, le chanvre fait particulièrement bonne figure, d'autant qu'on le cultive de plus en plus dans la région de Lanaudière, chez d'anciens producteurs de tabac. FibrÉthik, Petit Velours et une douzaine d'autres fournisseurs canadiens de tissus écologiques sont mentionnés.