Avec un passe-temps comme le scrapbooking, facile de se retrouver au beau milieu d'un fouillis. Les bouts de ruban, les morceaux de papier, les autocollants et les autres enjolivures attaquées à coups de ciseaux peuvent vite transformer la table de la salle à manger en champ de bataille. D'où l'intérêt de créer son propre coin bricolage, avec tout le rangement nécessaire à la pratique - ordonnée - de son art.

«Commencez ça dans la cuisine et ça ne sera pas long que la famille va être obligée de manger dans le salon!» illustre l'adepte de scrapbooking Mélissa Lamontagne, de Boischatel. En fait, la jeune femme en a déjà fait l'expérience! En tant que copropriétaire de la boutique Scrapbook Café, sur le boulevard Pierre-Bertrand, à Québec, elle aime tester les produits et se laisse facilement emporter par les achats et les projets de bricolage. D'où l'aménagement de sa scraproom.

C'est dans une petite pièce du sous-sol de la maison familiale que Mélissa Lamontagne a consacré un coin à sa passion. Sur la table principale, un carrousel blanc accueille les outils les plus utilisés, comme ses nombreux crayons et ciseaux. Un tapis à découper protège la surface de travail et une lampe d'appoint est également indiquée pour éclairer le bureau.

«C'est pas long qu'on a énormément de matériel et il faut trouver une façon de bien ranger afin de se retrouver», note Mme Lamontagne, qui ne jure que par les bacs.

La scrapbookeuse classe ses ornements (boutons, attaches parisiennes, fleurs en tissu...) par couleur. Chaque boîte de plastique transparent est identifiée grâce à une étiqueteuse sur ruban. Mme Lamontagne indique que chaque compagnie qui fabrique du matériel de scrapbooking propose également des récipients de rangement, mais que ceux-ci ressemblent beaucoup aux boîtes d'accessoires pour la pêche qui sont d'ailleurs moins chères.

Ses matrices pour la machine de coupe et d'embossage, ainsi que ses étampes repositionnables sont rangées sur les tablettes de son meuble d'ordinateur, dos à sa table de travail. Elles sont cachées dans des boîtes trompe-l'oeil qui se referment comme des albums photo. Les autocollants, les formes de cartons agglomérées et autres encres sont aussi disposés dans des bacs identifiés.

Les papiers de fantaisie de Mme Lamontagne sont alignés dans une boîte sur roulettes munie de séparateurs, glissée sous la table, question d'aérer le dessus du bureau. Elle nous parle aussi du portant rotatif Clip it up, qui permet de garder ses papiers à la vue en les suspendant, si on le souhaite.

Plancher de bois

De plus, un plancher en bois comme celui de Mélissa Lamontagne convient mieux au bricolage qu'un tapis, dit-elle pour avoir testé les deux. Les retailles de papier y sont beaucoup plus faciles à ramasser.

Mme Lamontagne souligne que les adeptes de scrapbooking sont «un peu égoïstes». «C'est MA pièce!». Le matériel étant assez onéreux, elle avoue développer un attachement pour certains produits, surtout ceux qui ne sont plus vendus. De plus, les petites pièces et les objets tranchants ne sont pas des plus appropriés pour les enfants. Mieux vaut ne rien laisser traîner. On évitera aussi que le plus jeune vienne poinçonner le papier que l'on conservait pour une occasion spéciale...

Le mur est d'ailleurs orné de deux de ses créations de scrapbooking. On peut, en effet, sortir ses pages des albums et les afficher dans des cadres. Certains, plus creux, permettent d'ailleurs de coller des petits objets.

Pour celles (parce que, plus souvent qu'autrement, ce sont des femmes qui s'y adonnent!) qui n'auraient pas de pièce à consacrer au scrapbooking, il existe des meubles conçus pour ce loisir. L'armoire-bureau refermable Scrap Box (theoriginalscrapbox.com) accueille tout le matériel et se referme pour être rangée. Une version tronquée est aussi offerte.

Scrapbook Café : 6655, boulevard Pierre-Bertrand, Québec

https://www.scrapbookcafe.qc.ca/