Malgré la beauté de l'architecture de la maison, le balcon soigné et le charmant aménagement paysager, tous les regards des visiteurs se tournent vers le champ. Le canola d'un jaune vif alterne avec le blé et dessine tout un panorama derrière la galerie-boutique. Le charme opère avant même qu'on pénètre dans la maison du début du XXe siècle.

Malgré la beauté de l'architecture de la maison, le balcon soigné et le charmant aménagement paysager, tous les regards des visiteurs se tournent vers le champ. Le canola d'un jaune vif alterne avec le blé et dessine tout un panorama derrière la galerie-boutique. Le charme opère avant même qu'on pénètre dans la maison du début du XXe siècle.

Un jeu d'échec original et audacieux. Les pièces et la table proviennent de Jean Lefèvre de L'Enfer forgé.

Première constatation à l'entrée de la boutique qui ne compte qu'une seule petite pièce: la nette démarcation entre la boutique et la galerie. À droite, des tasses aux couleurs chaudes, des mobiles d'une créativité surprenante, des reliures antiques et des crochets faits à la main jonchent les quelques tablettes. À gauche, une présentation impeccable de quelques plats et assiettes en raku - céramique d'inspiration japonaise - , une collection qu'Évelyne Rivest Savignac présentait à nos yeux au moment de la visite du Soleil.

Introduire aux métiers d'art

«J'essaie de vulgariser les métiers d'art et de les faire découvrir. Or, les gens sont souvent intimidés à l'idée d'entrer dans une galerie. Ils viennent donc voir la boutique et découvrent ensuite la galerie et ses exposants», raconte la copropriétaire de La Fascine, Christine Boutin. Bien que sa galerie soit sise en pleine campagne, elle tient à ce que 50 % des oeuvres proviennent d'artisans du village.

La boutique présente des mobiles éclatés.

Pour dénicher ses autres coups de foudre, elle parcourt les régions du Québec, multipliant les rencontres au fil des salons spécialisés. On retrouve ainsi à la boutique de la porcelaine de Sylvain Filion, de Saint-Vallier, des chapelets d'Hélène Saint-Pierre, de Beaumont, et plusieurs réalisations du forgeron de Saint-Raphaël, Jean Lefèvre.

Jusqu'au 20 août, un collectif d'artisans sera à l'honneur. Puis, jusqu'au 1er octobre, Nathalie Bisson, chapelière de La Durantaye, présentera le fruit de son imagination. Cette artiste de la relève est reconnue pour intégrer des matériaux recyclés, dont la fourrure, dans ses chapeaux.

Christine Boutin a mijoté l'idée d'un lieu de diffusion des métiers d'art pendant un quart de siècle. La galerie qu'elle a fondée avec son amie Ginette Lavoie entame maintenant sa deuxième saison. Des projets à l'horizon? «Nous allons développer le jardin qui borde la maison. Et peut-être même faire un salon de thé sur le balcon; il y a beaucoup de cyclistes qui passent par ici», conclut l'artisane.

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Vous voulez y aller?

QUOI: artisanat local et importations (tasses, crochet, chapelets, peintures, tables, chaises, horloges antiques, reliures, tricots, porcelaine, photos laminées, pots, vases)

OÙ : galerie-boutique La Fascine, 2866, avenue Royale, Saint-Charles-de-Bellechasse

PRIX: de 2 $ à 500 $