«Moi, j'ai toujours eu le profil entrepreneurial. Mais je ne voulais pas partir en affaires pour partir en affaires. Je voulais un projet qui m'allume», raconte Nathalie Boisvert qui, comme son inséparable amie Julie Émond, connaît une personne de petite taille. Les deux futures ébénistes ont eu l'idée d'explorer la réalité de ces gens et de connaître leurs besoins en mobilier.

«Moi, j'ai toujours eu le profil entrepreneurial. Mais je ne voulais pas partir en affaires pour partir en affaires. Je voulais un projet qui m'allume», raconte Nathalie Boisvert qui, comme son inséparable amie Julie Émond, connaît une personne de petite taille. Les deux futures ébénistes ont eu l'idée d'explorer la réalité de ces gens et de connaître leurs besoins en mobilier.

En contactant l'Association québécoise des personnes de petite taille, les amies ont réalisé qu'un marché existait pour cette clientèle qui, souvent, ne trouve pas de meubles adaptés, ou les paient des sommes exagérées. Création Grande Ourse se concentrera donc dans la fabrication de meubles pour les gens vivant avec le nanisme, mais aussi avec d'autres particularités, dont le gigantisme ou l'obésité morbide.

Mais pour démarrer leur entreprise, les deux mères monoparentales ont besoin de fonds. Elles ont donc décidé d'organiser une journée d'activités, qui se tiendra le samedi 15 juillet à compter de 11 h sur le terrain des loisirs de Sainte-Anne-de-la-Pérade. Après un dîner aux hot dogs, un spectacle de la troupe Caravane et un «jam session» sont prévus.

En soirée, l'ex-Académicien Dave Roussy présentera son spectacle. Pendant la journée, les enfants auront accès à des jeux gonflables et pourront assister à des ateliers de prévention avec les policiers et les pompiers.

Animation, karaoké et joute de baby foot géant sont aussi au programme. Les adultes devront payer 10 $ pour participer à la journée, les enfants 5 $ et les adolescents 7 $.

Les deux ébénistes bénéficient de l'appui du CLD des Chenaux et de l'Association québécoise des personnes de petite taille. Elles ne disposent pas encore de local pour établir leur atelier, et élaboreront leur plan d'affaires après avoir enregistré les recettes de la journée du 15 juillet. D'autres activités sont envisagées pour financer leur projet.