À l'Ébénisterie Saint-Georges, qui offre les carreaux Avatar, le plafond décoratif se décline de plusieurs manières. Les carreaux à motifs, en dérivé de bois, peuvent être apposés tout simplement les uns contre les autres. Ou encore séparés par des traverses en bois ou des caissons, qui donnent l'effet de poutres.
À l'Ébénisterie Saint-Georges, qui offre les carreaux Avatar, le plafond décoratif se décline de plusieurs manières. Les carreaux à motifs, en dérivé de bois, peuvent être apposés tout simplement les uns contre les autres. Ou encore séparés par des traverses en bois ou des caissons, qui donnent l'effet de poutres.
Au cours de la dernière année, la compagnie de Saint-Georges-de-Beauce, a vu la demande tripler pour les plafonds décoratifs. «Les grands plafonds blancs, c'est un peu ennuyant. On peut faire quelque chose de bien à prix abordable», dit Lucie Larivière, copropriétaire de l'entreprise avec son mari, Gilles Larivière.
Recouvrir un plafond ajoute non seulement du cachet, mais aussi de la valeur à une propriété, estime-t-elle. De plus, comme au Québec les pièces sont souvent à aire ouverte, le plafond décoratif peut servir de séparation psychologique. «On peut recouvrir tout le plafond, ou bien faire simplement un appliqué au-dessus de la table de la salle à manger, par exemple», dit-elle.
Les carreaux Avatar sont offerts en 14 motifs et cinq teintes. Il y a aussi une gamme de carreaux pour les chambres d'enfants. «Ce sont des modèles rigolos, des soleils, des oursons et des fleurs. Les tuiles peuvent être installées les unes à côté des autres ou séparées par des tuiles unies, à l'image d'un damier.»
Les modèles pour enfants sont aussi disponibles en grand format. Neuf tuiles forment alors l'image, par exemple, de l'ourson.
Des plafonds suspendus
En janvier, les Entreprises Boily ont mis en marché des plafonds suspendus. La structure s'apparente à celle des plafonds suspendus blancs Armstrong, présents dans plusieurs sous-sols, souligne Lucie Laurin, vice-présidente du développement des affaires de l'entreprise de Baie-Comeau. On visse tout d'abord une moulure de contour aux quatre murs, à au moins cinq pouces du plafond.
On installe ensuite les traverses principales dans le sens de la longueur de la pièce, qui tiennent en place grâce aux broches accrochées au plafond, par exemple aux poutres. Par la suite, on glisse les traverses secondaires perpendiculairement aux premières. On y dépose ensuite les tuiles, ce qui cache la structure.
Neuf modèles sont proposés en six teintes. Les possibilités ne s'arrêtent toutefois pas là. «Les gens peuvent s'inventer un plafond, puisque le système de suspension est très résistant et permet de supporter même du granit. Si on se lasse, on peut défaire la structure et l'installer ailleurs», souligne Mme Laurin.
L'avantage de la suspension? Elle permet d'avoir accès, par exemple, à l'électricité dans les sous-sols. Le plafond suspendu est aussi vendu à traverses et à caissons. Les tuiles peuvent, par contre, être clouées et collées au plafond, sans système de suspension.
Les utilisations sont multiples. Par exemple, un carreau très dépouillé peut, dans une salle de bains, donner un cachet zen, dit Mme Laurin. «Installer un plafond décoratif, c'est comme investir dans un beau revêtement de plancher. Ça donne de la vie, de la chaleur et de l'ambiance.»
Ce n'est toutefois pas encore dans les habitudes de décorer un plafond, constate Jean Lessard, propriétaire de Jean L. Décor, qui travaille avec des designers. Les plafonds décoratifs Avatar, qu'il distribue, attirent beaucoup l'oeil, mais les prix en font encore reculer plusieurs. Il en coûte entre 5 et 40$ le pied carré pour un plafond décoratif, selon le modèle.
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