À peine plus chère que celle en acier, voici la piscine Desjoyaux autoportante. Elle est en béton, gainée de polypropylène à colonnes juxtaposées. Quoique sans étais, elle est d'une résistance inouïe.

À peine plus chère que celle en acier, voici la piscine Desjoyaux autoportante. Elle est en béton, gainée de polypropylène à colonnes juxtaposées. Quoique sans étais, elle est d'une résistance inouïe.

 Elle ne craint pas les terrains inclinés. Non seulement elle s'en accommode sans terrassement spécifique, mais elle les embellit.

 «Au haut de la pente, elle est creusée; en bas, exposée à la façon d'une piscine hors sol», explique le propriétaire de Le Maître Piscinier, rue Marais, Jean-Roch Perron.

À la manière d'un muret, on parera, par exemple, la partie ajourée de galets d'ardoise. Point à partir duquel peut s'amorcer une autre séquence d'embellissement ou de paysagement.

Multiforme

Le coffrage, posé sur une base de béton et composé de panneaux en polypropylène - un matériau d'une extrême endurance - se prête à toutes les formes, des plus classiques aux plus architecturales, voire aux plus audacieuses.

Le procédé Desjoyaux - du nom de son inventeur français prénommé Jean - est dans l'ordinaire de Maître Piscinier depuis près de 15 ans. «Jusqu'à présent, faute d'une tribune sans doute, nous ne l'avons pas crié sur les toits. Pourtant, cette piscine est fiable et correspond à de très hauts standards de qualité», plaide M. Perron.

Il fut un temps toutefois où elle n'était pas compétitive avec l'acier. Sur une piscine d'une valeur théorique de 20 000 $, il fallait ajouter 2000 $ à 2500 $. À présent, l'écart n'est plus que de quelques centaines de dollars.

M. Perron en est sûr: la piscine Desjoyaux, parce que monolithique, résiste admirablement aux pressions latérales, même lorsque le sol ne s'oppose pas à la masse d'eau.

De plus, continue-t-il, elle ne s'en laisse pas imposer par les mouvements de sol résultant de la valse du gel et du dégel.

Enfin, ce qui est singulier, le béton, sinon pour la couronne, n'est pas armé.

Jean Desjoyaux est l'âme dirigeante de la multinationale française éponyme qui exploite une filiale en Géorgie (É.-U.). L'homme d'affaires et ancien entrepreneur en maçonnerie, qui «a réalisé sa première piscine en 1966», était de passage à Québec dernièrement.

D'une simplicité, d'une politesse et d'un sens de l'écoute remarquables, d'après M. Perron, M. Desjoyaux, âgé à présent de 77 ans, était venu voir de près les prouesses et les difficultés de sa piscine à coffrage permanent sous notre climat. Eu égard à la créativité des techniciens en installation.

Desjoyaux Piscines, rappelle-t-on, vend annuellement l'équivalent de 10 000 piscines (lesquelles sont imputrescibles et complètement insensibles à la corrosion) de 8 m X 4 m ( 26 pi X 13 pi) à travers le monde. L'entreprise est familiale, de l'aïeul jusqu'aux petits-enfants. Et près des gens.

Les piscines Desjoyaux, d'après M. Perron, sont plus que jamais au diapason des consommateurs qui veulent des bassins conviviaux où toute personne, où qu'elle soit, peut avoir au moins la tête hors de l'eau. Cela, pour le jeu et la communication.

«Les piscines par lesquelles on plonge en automate d'un côté pour sortir de l'eau à l'autre bout ne sont plus in», disent de concert M. Perron et un de ses vendeurs, Jacques Lavoie.

___________________

Renseignements: 418-683-7777