Croyez-le ou non, c'est le printemps, pour nos plantes d'intérieur du moins. Après avoir passé plusieurs mois dans leur léthargie hivernale, elles commencent déjà à reprendre vie. Des bourgeons se forment, de nouvelles feuilles s'ouvrent, des fleurs apparaissent. Elles réagissent en fait au soleil qui est présent de plus en plus longtemps et qui est de plus en plus intense.

Croyez-le ou non, c'est le printemps, pour nos plantes d'intérieur du moins. Après avoir passé plusieurs mois dans leur léthargie hivernale, elles commencent déjà à reprendre vie. Des bourgeons se forment, de nouvelles feuilles s'ouvrent, des fleurs apparaissent. Elles réagissent en fait au soleil qui est présent de plus en plus longtemps et qui est de plus en plus intense.

Ce retour de la croissance influence beaucoup notre façon d'entretenir nos plantes d'intérieur. D'abord, on peut recommencer à les fertiliser, une pratique à laquelle on avait mis fin depuis octobre. Aussi, c'est le début de la saison du bouturage, du rempotage, de la division, de la taille, etc.

Un rempotage annuel

Parlons spécifiquement du rempotage. Pour la plupart des plantes d'intérieur, un rempotage annuel est de rigueur. Elles ont crû depuis un an et auront besoin de plus d'espace pour leurs racines. Pour les plantes à croissance lente, comme la plupart des cactées et des succulentes, on peut réduire cela à un rempotage aux deux ans; pour les jeunes plants dans de petits pots, deux rempotages annuels peuvent être nécessaires.

En plus de donner plus d'espace aux racines, le rempotage résout un problème de base : l'accumulation de sels minéraux dans le sol. Ces sels proviennent de l'eau d'arrosage et aussi des engrais. En infimes quantités, ils sont bons pour les plantes, car ce sont des fertilisants. En pleine terre, les minéraux non utilisés sont lessivés par la pluie et ne s'accumulent pas. En pot, cependant, il n'y a pas de sortie, car le surplus d'eau ne se draine pas ailleurs, il s'évapore. Ainsi, les minéraux restent dans le terreau et s'y accumulent, surtout en surface, formant éventuellement une croûte blanche ou jaunâtre sur le rebord du pot, sur la tige de la plante et sur la surface du terreau.

Ces minéraux en surplus sont toxiques, tuant les racines qui s'y approchent et «brûlant» même éventuellement la tige la plus robuste. Un rempotage permet de s'en débarrasser. Mais que faire quand le rempotage est impossible?

En effet, il arrive un point dans la vie de plusieurs plantes où il n'est plus question d'agrandir le pot. Soit que la plante arrête de croître ou elle est tellement lourde que rempoter devient trop compliqué. Mais alors que faire pour combattre l'accumulation des sels minéraux?

Le surfaçage à la rescousse

La solution, c'est le surfaçage. Les sels minéraux s'accumulant surtout en surface du terreau, on peut donc enlever le terreau contaminé en surface pour le remplacer par un terreau neuf; en profondeur, il est toujours de bonne qualité. C'est presque l'équivalent d'un rempotage.

Il s'agit de prendre une fourchette et de gratter le terreau en surface, en enlevant environ de 2 à 3 cm de terreau contaminé et de le remplacer par un nouveau terreau. Finissez par un bon arrosage. Vous venez de donner un nouvel élan à votre plante sans trop d'efforts.

Peut-on faire ce surfaçage indéfiniment? Logiquement il serait sage de rempoter même une très grosse plante au moins aux cinq ans. Par contre, j'ai moi-même des arbres d'intérieur qui n'ont pas été rempotés depuis 20 ans et qui se portent très bien.

Essayez le surfaçage pour redonner vie à vos plantes d'intérieur fatiguées si vous ne pouvez pas les rempoter. Vous verrez toute une différence dans leur état!