Pour entendre des rires fuser, des parents et grands-parents se font eux-mêmes plaisir et construisent de splendides cabanes dans les arbres. En voici cinq exemples, proposés par des lecteurs.

Vue sur la ruelle

Avoir sa propre maison quand on a 5 ans, quelle chance ! C'est ce qu'ont offert Patrick Bouffard et sa conjointe Sophie Tanguay à leur fille Maxime, dans Rosemont. La petite a ici un endroit inusité pour recevoir les copains de la ruelle. Tout est pensé pour qu'on y joue : on y monte d'ailleurs par une échelle et on sort via la glissoire. Très jolie et à taille d'enfants, la maison est érigée dans un arbre reculé de la cour. Ce sont les parents qui l'ont pensée, conçue et construite, dans un style qui s'intègre au décor de la cour.

- Roger Perreault, stagiaire de l'Itinéraire



PHOTO OLIVIER JEAN, LA PRESSE

Maxime a la chance d'avoir sa propre maison dans la cour, dans Rosemont.

Pont entre les générations

Pendant l'été 2014, papy Denis Desrosiers et ses trois petits-enfants, Cédric, Emma et Léonie, ont construit une maisonnette aux murs penchés et au toit asymétrique. Pour granny Carmen Belzile, qui a aussi activement participé, c'est un rêve d'enfant qui s'est réalisé. Adossée à un bois, à Granby, la cabane attire maintenant surtout la plus jeune... et la grand-maman, qui s'y réfugie avec un plaisir grandissant. « Notre cabane est un pont entre l'insouciance de l'enfance et la vie trépidante, un pont entre les générations, constate cette dernière. J'espère me trouver un gros coussin confortable pour aller y lire plus souvent, surtout les jours de pluie, pour entendre le tintement sur le toit. »

- Danielle Bonneau, La Presse

PHOTO FOURNIE PAR CARMEN BELZILE

Cette cabane a été réalisée par papy et ses trois petits-enfants, Cédric, Emma et Léonie. Pour Granny, qui a aussi mis la main à la pâte, un rêve d'enfance s'est réalisé.

Version améliorée

Les enfants d'André Sarrasin se sont tellement amusés dans la cabane que leur père avait construite pour eux qu'ils se sont joints à lui afin de bâtir un refuge pour la prochaine génération, à Val-Morin, dans les Laurentides. Leurs petits ont 2 et 5 ans. Tout a été planifié pour qu'ils y jouent longtemps, avec ceux et celles qui se joindront à eux un jour. Il y a trois entrées, trois glissades, des balançoires, une petite cachette et même un filet, tout en haut, pour lire. À venir (entre autres) : un poteau de pompier et une tyrolienne, quand l'âge des enfants le permettra.

- Danielle Bonneau, La Presse

PHOTO FOURNIE PAR ANDRÉ SARRASIN

La cabane construite par André Sarrasin et ses enfants sur une petite butte à Val-Morin, dans les Laurentides, a été conçue pour que la prochaine génération y joue longtemps.

La cabane d'Émilie

En 2014 et 2015, papa Stéphane et grand-papa Léo Guimond ont créé une spacieuse cabane qui saurait enchanter leur petite Émilie. Fabriquée avec des matériaux neufs et récupérés, la maisonnette comporte une spacieuse galerie bordée d'un garde-corps fait à la main, où il fait bon manger. Une mezzanine attend que la fillette, qui a maintenant presque 8 ans, veuille y dormir. « À Noël 2015, il n'y avait pas beaucoup de neige à Sainte-Adèle, révèle grand-maman Marie-France Guimond. La cabane était facilement accessible. Nous avons célébré le réveillon de Noël à l'intérieur. » Tout y était : sapin illuminé, cadeaux et raclette au menu. Un moment mémorable ! 

- Danielle Bonneau, La Presse

photo fournie par Marie-France Guimond

Émilie se rend souvent dans la cabane que papa Stéphane et grand-papa Léo Guimond ont eu beaucoup de plaisir à construire pour elle, en 2014 et 2015.

Des rires qui font du bien

Pierre Desbiens voulait créer de la vie et de la joie, après avoir subi des traitements contre le cancer. Il a fabriqué avec amour un lieu magique pour ses petits-enfants Alexia, Elliot et Samuel, près de Magog. « Été comme hiver, des petites jambes grimpent son mur d'escalade, des mains agrippent son tuyau de pompier et des voix d'or crient à gorge déployée sur la corde de Tarzan, se réjouit-il. Sous le toit de la maisonnette, mes tout-petits et leurs amis chuchotent des secrets et prennent des goûters bien mérités. » Sa plus grande récompense ? Trouver après leur départ des mots comme « Merci pour la plus belle cabane Payo ! ».

- Danielle Bonneau, La Presse

PHOTO FOURNIE PAR PIERRE DESBIENS

Pierre Desbiens a visé juste en construisant une cabane en plein bois pour ses petits-enfants Alexia, Elliot et Samuel, près de Magog. Il les entend rire et crier à gorge déployée.