L'été tire à sa fin. Votre gazon vous déçoit. D'ici l'hiver, vous pouvez déjà le dorloter. Ce sera déjà ça de fait au printemps.

«Bref, distribuez vos interventions sur deux ans. Profitez déjà de l'automne car le transport des nutriments dans les brins d'herbe se fait dans les deux sens, du dessus au dessous, du dessous au dessus», précise Bruno Fortin de Services des espaces verts de Québec.

Ainsi, il y a réciprocité dans la translocation alors qu'au printemps, elle est unilatérale. Le transport vient essentiellement du sol. C'est pourquoi, début mai par exemple, il ne faut pas se tourmenter de la présence de quelques pissenlits égarés dans le jardin. Ils ne font pas de vieux os et ne risquent pas d'essaimer. Lorsque la température sera favorable, on pourra mieux s'en prendre à eux.

En revanche, l'épandage de terreau - à moins que ce ne soit de la luzerne broyée ou en granules - , de semences et de fertilisants l'automne, facilités par le trouage ou l'aération du sol, est opportun. Tout ça viendra nourrir le sol et les racines.

«Qu'on se compare aux voisins qui ont bien entretenu ou fait entretenir leur gazon depuis le printemps tandis qu'on n'en a rien fait ne doit pas nous empêcher d'agir. Il n'est pas trop tard pour bien faire. Au printemps, le gazon, par lui-même, partira sur le bon pied. Ensuite, ce sera le suivi, avec l'aide ou non d'une entreprise spécialisée», d'après M. Fortin.