De plus en plus apprécié, le bois torréfié fait une poussée remarquée dans le marché de la terrasse. Terrasses et Cie, qui possède maintenant deux succursales, à Laval et à Brossard, propose du peuplier jaune et du pin blanc. 

 

Par rapport aux bois moins dispendieux, le bois torréfié conserve sa tenue beaucoup plus longtemps parce que la biologie du bois est modifiée. «Le bois est cuit à haute densité, de 190 à 210 degrés Celsius. Nous effectuons une première cuisson de 8 à 40 heures. Il refroidit. Puis, nous le recuisons une douzaine d'heures. Ensuite, on réinjecte 1 à 4% d'humidité», nous explique Daniel Houle, de Terrasses et Cie. Avec ce procédé, le bois ne travaille plus, ne craque pas, ne pourrit pas. Il gonflera à peine au cours des années. Son entretien sera purement esthétique. «Il faut le traiter aux UV. Et si on ne teint pas, il va grisonner», reprend M. Houle. 

Un autre matériau, deux à cinq fois plus cher que le bois traité, fait son apparition pour la terrasse, le bois recyclé. Durable et imputrescible, il résiste naturellement au vieillissement, aux insectes, à l'eau, au soleil et au gel. Chez Rona, notamment, des compagnies de planches recyclées essaient d'attirer l'intérêt du consommateur. «Avant, on avait un problème de couleur. Maintenant, il n'y a pratiquement pas de changement de couleur. C'est un matériau très facile d'entretien, qui ne nécessite que de l'eau savonneuse» souligne Naceur Ressad, de chez Rona Dix30. Ce bois recyclé est en général constitué de fibres de bois mélangés à de la résine.