Le jardin de nuit ne s'accorde pas avec la lumière énergique. Au contraire, elle doit être tendre. Pour ce, les ampoules «25 W» sont les plus opportunes.

Le jardin de nuit ne s'accorde pas avec la lumière énergique. Au contraire, elle doit être tendre. Pour ce, les ampoules «25 W» sont les plus opportunes.

«Quant aux "fixtures", elles doivent être invisibles. C'est la lumière qu'elles projettent qui importe. Autrement, on apercevrait les faisceaux à la source, ce qui serait incommodant et inesthétique», soutient le président de l'Association des paysagistes professionnels du Québec (APPQ), M. Jack Lavoie. Celui-ci est aussi propriétaire et chef de direction de Les Artisans du paysage de Sainte-Foy.

Bien sûr, ce petit réseau d'éclairage ne sera pas branché sur le «110». Ce serait trop coûteux, éventuellement dangereux même. Tandis que, selon la loi, il y aurait, entre autres, obligation d'enfouir très profondément les fils.

Le petit réseau sera plutôt assisté par un transformateur «12 volts» et d'une capacité variant, en général et selon les besoins, de 250 à 500 watts.

Profil

Mais, à propos, quel est le profil du consommateur qui a recours aux services d'un paysagiste professionnel? demande Le Soleil à M. Lavoie.

Les baby-boomers en sont, bien sûr. «Mais il y a aussi les jeunes couples. Ils voudront leur aménagement évolutif. Le coin "carré de sable" pourra, par exemple, être converti en sous-bois avec balançoire, puis en jardin d'eau une fois que les enfants seront grands», explique-t-il.

M. Jack Lavoie, rappelle-t-on, est un self-made maître en paysagement. Il exploite son entreprise depuis 26 ans, a commencé à porté le regard sur les jardins de lumière il y a 20 ans. Il en est à son quatrième mandat consécutif comme président de l'APPQ.