Mais entre celles à qui on prête des pouvoirs de guérison et les autres qui promettent l'amour, il y a des célébrités dont le Manneken Pis, à Bruxelles, la Dame au parapluie à Barcelone ou la fontaine de Trevi, à Rome. On leur connaît d'ailleurs des milliers de copies. Peut-être avez-vous un petit Menneken Pis dans la cour ou une réplique d'angelo!

Mais entre celles à qui on prête des pouvoirs de guérison et les autres qui promettent l'amour, il y a des célébrités dont le Manneken Pis, à Bruxelles, la Dame au parapluie à Barcelone ou la fontaine de Trevi, à Rome. On leur connaît d'ailleurs des milliers de copies. Peut-être avez-vous un petit Menneken Pis dans la cour ou une réplique d'angelo!

Qu'elles soient célèbres ou non, les fontaines sont très en demande depuis cinq ans. Car qui dit fontaine, dit eau et qui dit eau, réfère automatiquement à jardin. C'est une réalité nouvelle et les Québécois sont en plein dedans.

Le prérequis du nouveau jardin: le plus naturel possible. Ajoutez-y le chant des oiseaux, le gazouillis de l'eau et vous avez la recette parfaite. Ce qui démontre que nos racines rurales sont encore bien présentes. Les Québécois aiment les bruits de la nature et particulièrement celui de l'eau.

Pour répondre aux attentes, le marché offre donc toute une panoplie d'articles dont un nombre impressionnant de fontaines qui s'inscrivent parmi les solutions peu coûteuses.

Ainsi à partir de 250 $, vous pouvez avoir une Rafaella dont l'eau se déverse d'une urne en imitant le bruit d'un léger clapotis. Dans d'autres styles, on trouve des gargouilles, des loutres, des figures mythiques et même des petits Jean Chrétien. Si vous aimez des trucs plus costauds, vous aurez l'embarras entre les grandes cascades, les bouddhas géants, les fontaines à deux ou trois plateaux, les dieux et les déesses.

Les fontaines peuvent s'installer à peu près partout. On les voit aussi bien en façade des maisons, que dans un coin retiré de la cour; certaines sont même carrément exposées sur le patio.

Sylvain Paradis est un peu le spécialiste des fontaines au Centre Jardin Paradis, une entreprise familiale située boulevard Saint-Joseph à Loretteville. Le jeune homme a pris la relève de son père qui avait lancé cette ligne de produits, il y a une dizaine d'années. «À cette époque, relève Sylvain, nous étions pas mal les seuls à posséder des fontaines. Et puis nous avons voulu conserver cette avance en gardant une des plus grosses collections de la région.»

Le béton, c'est mieux

Même si les fontaines modernes existent dans une gamme de nouveaux matériaux dont la résine, Sylvain Paradis lui préfère encore le béton. «Ses avantages sont nombreux, dit-il. On peut le réparer avec une pâte spéciale, changer les pièces cassées et conserver la couleur originale pendant plus longtemps. Bien sûr, le béton est un peu lourd. Par contre, il résiste bien aux hivers et aux intempéries.

Pour éviter tout fendillement, il suffit de couvrir le bassin ou de le retourner à l'envers. Et l'entretien de la fontaine s'avère tout aussi facile. Les produits commerciaux développés au fil des ans sont excellents, avance Sylvain. Ils purifient l'eau et assurent un nettoyage efficace sans que l'on ait à intervenir d'une quelconque autre façon. D'ailleurs les produits maison tels le chlore ou l'eau de Javel sont déconseillés étant trop abrasifs pour le béton des fontaines.»

Si votre problème en est un d'installation, Sylvain Paradis se montre rassurant. «C'est simple à poser, dit-il. Pour les fontaines à plateaux, il faut d'abord être à niveau et s'appuyer sur une bonne base. Après il suffira de se raccorder à une prise d'eau. Un système qui fait circuler la même eau et s'avère donc relativement économique.»

Finalement, même si la plupart des fontaines sont faites pour l'extérieur, rien ne vous empêche de leur trouver un petit coin à l'intérieur l'automne venu.