La question m'a souvent été posée: pourquoi les colibris ne viennent-ils pas dans mon jardin alors que les fleurs y abondent?

Rappelons que le colibri à gorge rubis, la seule espèce qui niche au Québec, est un oiseau forestier. Donc il se fait rare en ville et dans une foule de banlieues. C'est le cas chez moi même si mon jardin est situé à côté d'un bois, minuscule il est vrai, et d'un grand espace vert. N'y viennent donc qu'un ou deux oiseaux mouches en passage migratoire.

Toutefois, il y a quelques semaines, j'ai appris que certains propriétaires de Longueuil avaient le plaisir de nourrir plusieurs colibris à leurs mangeoires durant tout l'été. Ils demeurent près du parc régional, une étendue boisée considérable. Comme je vis à moins de 2 km de ce parc, du moins à vol d'oiseau, j'ai donc installé quatre abreuvoirs à colibris sur le terrain. En dépit de ma surveillance assidue et même si j'ai changé le liquide nourricier aux deux ou trois jours, rien. C'était la seconde fois que je tentais l'expérience. Conclusion: ce n'est pas parce que les fleurs sont abondantes dans le jardin qu'on y verra des oiseaux mouche. Adieu colibri!

Parlant d'oiseaux, autre grande déception cette année: il n'y a plus d'hirondelles bicolores autour de la maison ni d'hirondelles noires. Tous mes nichoirs sont vides et pas un signe de ces oiseaux dans mon coin. À moins qu'ils soient tous déménagés à Longueuil...