Mercredi dernier, pas moins de 28 espèces migratrices étaient déjà arrivées au Québec, dont plusieurs dizaines de milliers d'oies des neiges, une foule de bernaches, des merles, des urubus à tête rouge (on en a même signalé quelques-uns à partir du 4 février), des pluviers kildirs, des goélands à bec cerclé. Même une hirondelle bicolore a été aperçue à Vaudreuil cette semaine. Les premières nous arrivent habituellement autour du 21 mars. Signalons que l'ornithologue amateur Pierre Bannon tient un registre complet des arrivées d'oiseaux migrateurs depuis 1992. Il suffit de cliquer: https://pages.videotron.com/pbannon/tableau19922006.htm.

Mercredi dernier, pas moins de 28 espèces migratrices étaient déjà arrivées au Québec, dont plusieurs dizaines de milliers d'oies des neiges, une foule de bernaches, des merles, des urubus à tête rouge (on en a même signalé quelques-uns à partir du 4 février), des pluviers kildirs, des goélands à bec cerclé. Même une hirondelle bicolore a été aperçue à Vaudreuil cette semaine. Les premières nous arrivent habituellement autour du 21 mars. Signalons que l'ornithologue amateur Pierre Bannon tient un registre complet des arrivées d'oiseaux migrateurs depuis 1992. Il suffit de cliquer: https://pages.videotron.com/pbannon/tableau19922006.htm.

Cohabiter avec son perroquet

Une série de cours s'adressant aux propriétaires de perruches ou autres perroquets seront offerts au cours des prochaines semaines dans la région de Montréal. Par exemple, le 26 mars à Brossard, un expert expliquera comment faire germer des graines pour nourrir votre oiseau. Le 9 avril, à Laval, vous pourrez-vous renseigner sur les maladies qui peuvent affecter les psittacidés en captivité: papugi@hotmail.com.

De la visite rare à Roberval

Céline Bellemare, de Roberval, n'en revient toujours pas. En octobre, deux cardinaux se sont pointés dans sa cour afin de se nourrir de tournesols. À la fin janvier, ils étaient toujours là. «Nous restons ici depuis 18 ans, et comme plusieurs voisins, je nourris les oiseaux assidûment. C'est la première fois que je vois un cardinal dans le coin, écrit-elle. Mais un membre du club d'ornithologie local m'a dit qu'un individu avait été signalé, vraisemblablement l'an dernier.»

Au cours de la dernière décennie, le cardinal a fait une progression marquée vers l'est, notamment dans la région de Québec. Par contre, si on tient compte des feuillets d'observation de la banque de données EPOQ (Études des populations d'oiseaux du Québec) à laquelle contribue une foule d'ornithologues amateurs, aucun cardinal n'avait été signalé dans cette région, du moins selon les relevés datant de 1990 à 2003. Tout indique donc que le bel oiseau est probablement en train de s'installer dans cette région, probablement à la faveur des hivers doux.

Céline Bellemare souligne aussi le grand nombre de tourterelles tristes dans son patelin. Cet hiver, elle en a compté certains jours tout près de 70 à sa mangeoire.