«Notre fédération veut dynamiser l'industrie, avoir une vision à long terme, et l'environnement en fait partie», résume Jean Grégoire, président de la Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec (FIHOQ).

«Notre fédération veut dynamiser l'industrie, avoir une vision à long terme, et l'environnement en fait partie», résume Jean Grégoire, président de la Fédération interdisciplinaire de l'horticulture ornementale du Québec (FIHOQ).

«La Fédération partage les mêmes objectifs que le ministère du Développement durable et de l'Environnement de valoriser 70 pour cent de ses matières résiduelles récupérables», dit-il.

Propriétaire de Serres et Pépinière Saint-Élie, à Sherbrooke, M. Grégoire signale que cet engagement fait suite au premier Forum sur l'environnement tenu l'an dernier par la FIHOQ, où plusieurs actions concrètes avaient été identifiées.

À l'occasion du deuxième Forum sur l'environnement de la FIHOQ, qui se tenait à Sherbrooke, il a dévoilé la stratégie de l'organisme.

«Nous travaillons présentement à l'élaboration d'une politique pour la conservation de l'eau, la réduction de son utilisation et le maintien de sa qualité. Et dès cette année, nos membres sont invités à adopter cinq actions concrètes», livre M. Grégoire.

«On dit que les pesticides sont importants pour protéger l'aménagement paysager et le patrimoine vert urbain. Mais il y a d'autres méthodes, comme le dépistage, les pratiques culturales, de même que le contrôle physique, mécanique et biologique des organismes nuisibles, avant d'y avoir recours», illustre-t-il.

Toutefois, rappelle M. Grégoire, l'industrie horticole ne représente «que un pour cent des pesticides utilisés au Québec».

La FIHOQ entend également se doter dès 2007 d'un système de collecte des matières résiduelles, principalement le carton et le plastique.

«Cette année, on dresse un inventaire de ce que l'on génère comme matières recyclables et on regarde de quelle façon on va aider les clients et avoir des points de chute. En 2007, on aura des circuits à la grandeur du Québec», prévoit Jean Grégoire.

Un guide des bonnes pratiques sera également réalisé pour les entrepreneurs.

Le Forum sur l'environnement regroupait près de 200 participants, architectes paysagistes, paysagistes, jardineries, fleuristes, producteurs, serristes, pépiniéristes et arboriculteurs.

Avec 5000 entreprises, l'horticulture représente 36 000 emplois au Québec et génère des revenus annuels de 1,5 milliard $.

Anti-stress par excellence, en cette époque qui n'en a que pour la vitesse et la gratification immédiate, l'horticulture est très populaire et affiche une progression annuelle de 10 pour cent de la demande pour les produits et services de l'industrie.