De grâce, pas de panique! La situation est d'autant plus cocasse que l'organisation Études d'oiseaux Canada invite, une fois de plus, les amateurs à participer au projet FeederWatch qui consiste justement à dénombrer les oiseaux aux mangeoires. En cours depuis plus de 25 ans, cette recherche mise de l'avant par le Laboratoire d'ornithologie de l'Université Cornell, dans l'État de New York, vise à mesurer l'évolution des populations d'oiseaux sur le continent. Plus de 15 000 personnes y participent dont plusieurs Québécois. Le hic, c'est

De grâce, pas de panique! La situation est d'autant plus cocasse que l'organisation Études d'oiseaux Canada invite, une fois de plus, les amateurs à participer au projet FeederWatch qui consiste justement à dénombrer les oiseaux aux mangeoires. En cours depuis plus de 25 ans, cette recherche mise de l'avant par le Laboratoire d'ornithologie de l'Université Cornell, dans l'État de New York, vise à mesurer l'évolution des populations d'oiseaux sur le continent. Plus de 15 000 personnes y participent dont plusieurs Québécois. Le hic, c'est

qu'on exige des frais de 35$ pour la gestion de l'activité (bulletin de liaison, paperasse, rapport d'analyses, etc.). On peut se renseigner sans frais au 1-888-448-2473 ou www.oiseauxqc.org.

Rappelons par ailleurs que le virus de l'influenza aviaire, responsable de plusieurs décès jusqu'à maintenant, est localisé en Asie. Dans chaque cas, la mort s'est produite après un contact direct avec les oiseaux infectés. Plusieurs espèces nord-américaines sont porteuses de diverses souches d'influenza, et ce depuis des millénaires, mais aucune n'est transmissible à l'homme. récents tests effectués au Québec sur quelques centaines de canards ont permis de découvrir une souche de virus, ce à quoi on s'attendait, mais tous les oiseaux porteurs étaient en parfaite santé.

Ne vous laissez donc par apeurer par des voisins qui craignent de contracter une maladie inexistante chez nous. Il est temps de sortir vos mangeoires tout en suivant les consignes habituelles, soit de les nettoyer régulièrement et de vous laver les mains une fois le travail accompli.

On aurait pu toutefois s'attendre à ce que les autorités de la santé publique se fassent rassurantes auprès des centaines de milliers de personnes qui nourrissent les oiseaux dans leur cour.