Ce nouvel instrument est admirablement bien fait et il fournit aux amateurs d'oiseaux toutes les informations dont ils ont besoin pour observer la grande oie des neiges dans la région qui s'étend de Saint-Michel-de-Bellechasse à Saint-Rock-des-Aulnaies.

Ce nouvel instrument est admirablement bien fait et il fournit aux amateurs d'oiseaux toutes les informations dont ils ont besoin pour observer la grande oie des neiges dans la région qui s'étend de Saint-Michel-de-Bellechasse à Saint-Rock-des-Aulnaies.

En consultant la première partie de ce dépliant, on a accès à une fiche technique qui décrit les données les plus récentes sur les oies, leur alimentation, leur migration et les moments propices à leur observation.

Dans l'autre partie du fascicule, on nous indique les meilleurs endroits pour observer la grande oie des neiges sur la Côte-du-Sud. Les sites sont clairement identifiés sur des cartes précises où les chemins d'accès et les aires de stationnement sont notés. Le tout est agrémenté d'excellentes photos qui faciliteront l'identification des oies blanches, des oies bleues et des juvéniles.

C'est le Centre des migrations qui a réalisé ce guide avec la précieuse collaboration de Paul Saint-Arnaud, Jocelyn Landry et Austin Reed. La MRC de Montmagny, les municipalités de Cap-Saint-Ignace, de L'Islet, de Montmagny, de Saint-Jean-Port-Joli, Croisières Lachance, l'Office du tourisme de la Côte-du-Sud, Ornitour et Tourisme Chaudière-Appalaches ont également collaboré.

Ce petit outil est distribué gratuitement au Centre des migrations, chez Ornitour et dans les municipalités et les organismes qui ont participé à sa conception.

Le Centre des migrations est situé au 55, avenue du Bassin Nord à Montmagny. On peut communiquer avec ses responsables par téléphone au (418) 248-4565, par courriel à migrations@montmagny.com ou on peut consulter le site Internet à www.centredesmigrations.com.

La vengeance de l'oie sauvage

Dans une petite dépêche de l'Associated Press reçue au bureau la semaine dernière, on raconte l'histoire de la vengeance posthume d'une oie sauvage sur des chasseurs suédois.

Carl Johan Ilback, à la chasse avec son père Ulf, a tiré sur une oie au vol, la tuant sur le coup. L'oiseau dans sa chute de 60 mètres vers le sol est tombé sur la tête du père, qui a été assommé net.

Ulf a tellement été sonné qu'il a dû garder le lit pendant deux jours, souffrant de violents maux de tête. «Je suppose qu'il voulait sa revanche», a déclaré Ulf Ilback au journal Extra Ostergotland. «S'il avait mieux visé, il m'aurait brisé le cou», a ajouté l'homme, qui sans aucun doute se souviendra longtemps de sa partie de chasse.

En plus du choc sur la tête, Ulf a dû subir l'ironie de ses confrères quand il est retourné au travail.

Les oiseaux blessés

À ce temps-ci de l'année, on retrouve sur le bord du fleuve beaucoup d'oies des neiges et des bernaches du Canada blessées par des chasseurs. Elles sont tirées dans les champs, au sud de la 132, et, blessées, elles viennent mourir sur le bord du fleuve. Quand elles ont une patte ou une aile brisée, elles n'ont aucune chance de survie. Elles se réfugient généralement dans des hautes herbes pour se protéger des prédateurs, mais immanquablement, elles se font attraper ou meurent de faim dans les jours qui suivent.

Il n'y a malheureusement pas grand-chose à faire pour éviter ça. La nature est implacable.