Planté, il y a trois ans à peine, et en dépit de sa petite taille (à peine 2 m), mon poirier «Shinseiki» a donné des dizaines de fruits. À tel point que j'ai dû en éliminer plus de la moitié pour permettre aux autres d'atteindre une taille raisonnable, soit 6 ou 7 cm de diamètre. Et il est fort probable que si j'avais limité davantage la production, les fruits vert pâle, presque jaunes, seraient encore plus gros.

Planté, il y a trois ans à peine, et en dépit de sa petite taille (à peine 2 m), mon poirier «Shinseiki» a donné des dizaines de fruits. À tel point que j'ai dû en éliminer plus de la moitié pour permettre aux autres d'atteindre une taille raisonnable, soit 6 ou 7 cm de diamètre. Et il est fort probable que si j'avais limité davantage la production, les fruits vert pâle, presque jaunes, seraient encore plus gros.

Mon autre poirier, le «Chojuro», qui avait été attaqué par la brûlure bactérienne l'an dernier, a donné seulement quatre fruits à la peau brune mais encore plus sucrés que ceux de son voisin.

Ces arbres sont vendus en pot et peuvent encore être transplantés à cette période-ci de l'année et même en octobre. Je sais que le grossiste Dominique Savio dispose encore de nombreux plants. La ferme de la Pointe du moulin à L'Île-Perrot (514-453-9757) en vend aussi plusieurs variétés, habituellement au printemps. Ces arbres exigent les mêmes soins que les poiriers traditionnels mais je n'ai pas eu à les traiter jusqu'ici.

Cet été, aucun fruit n'a été affecté par la tavelure. «Shinseiki» est autofécond. «Chojuro» ne l'est que partiellement et l'aide d'un petit cousin asiatique lui permettra d'être beaucoup plus productif.