En mai, certains jours, plusieurs de mes vivaces étaient littéralement écrasées sous la chaleur intense, un comportement inhabituel à cette période. La pluie, elle, a éclipsé la floraison des pavots, comme celle des pivoines. Dommage.

En mai, certains jours, plusieurs de mes vivaces étaient littéralement écrasées sous la chaleur intense, un comportement inhabituel à cette période. La pluie, elle, a éclipsé la floraison des pavots, comme celle des pivoines. Dommage.

Par ailleurs, plusieurs plantes ont fleuri irrégulièrement. J'ai vu des azalées à floraison printanière produisant encore quelques fleurs le 10 juillet. Étonnant. Même situation chez quelques pivoines qui ont donné plusieurs fleurs tardives mais maigrichonnes sur les bourgeons secondaires, ce qui est plutôt inusité.

Le climat semble aussi être responsable de la déformation des tiges de certains lis. Par ailleurs, la canicule a provoqué une croissance exceptionnelle chez plusieurs espèces et variétés dont la floraison semble plus rapide que prévu, comme chez les ligulaires, par exemple.

Autre sujet d'étonnement. Il y a deux ou trois ans, j'ai hérité d'un gros plant de canneberge que j'ai placé sur le bord de mon bassin d'eau. J'ai pris soin de mettre en contact une partie du terreau avec le bassin afin que la plante puisse s'abreuver par capillarité. Elle a pris de l'ampleur et a donné ses premières fleurs à la fin juin.

Quelques fruits persistent encore aux stolons. J'ignore si les oiseaux leur laisseront le temps de mûrir et de virer au rouge.

Par ailleurs, mon lilas japonais, qui était malade l'an dernier au point que je le croyais condamné, a repris du poil de la bête. Sa floraison a été exceptionnelle. L'été dernier, les fleurs se comptaient sur les doigts de la main. Un insecte perceur était à l'oeuvre dans l'une des branches. Celle-ci fut coupée et l'anfractuosité, servant de refuge aux épouvantables perceurs, traitée avec un insecticide. Excellents résultats.

Agréable surprise chez mes poiriers asiatiques. L'un deux s'est couvert de fruits au point qu'il a fallu éliminer au moins la moitié d'entre eux pour assurer une bonne maturation aux autres. L'autre semble bien se remettre d'une brûlure bactérienne. Diminué, certes, mais assez résistant pour produire trois ou quatre fruits. Le temps de la récolte est toutefois encore loin.