Le problème, c'est que lorsqu'on signale la présence d'un oiseau très rare dans nos pages, certains ornithologues amateurs pensent soudainement le voir, même si l'observation initiale a été faite à des centaines de kilomètres de chez eux.

Le problème, c'est que lorsqu'on signale la présence d'un oiseau très rare dans nos pages, certains ornithologues amateurs pensent soudainement le voir, même si l'observation initiale a été faite à des centaines de kilomètres de chez eux.

Pourtant, cet oiseau, que l'on croyait disparu depuis des décennies, a été observé dans les bayous de l'Arkansas, dans le bassin du Mississippi au sud des États-Unis, là où il vivait à l'origine. Le pic à bec ivoire est régulièrement confondu avec son cousin, le grand pic, une espèce tout aussi spectaculaire dont il se distingue principalement par deux grandes taches blanches sur les ailes alors que celles du second sont entièrement noires. D'une longueur de 30 centimètres, le grand pic est une espèce relativement répandue dans nos forêts.

Ce type d'erreur est souvent attribuable à l'enthousiasme d'observateurs néophytes qui, malheureusement, ne disposent pas d'un bon guide d'identification. Il s'agit pourtant d'un document essentiel pour qui veut vraiment profiter de cette activité, même s'il s'agit tout simplement de mettre un nom sur un oiseau qui se présente dans sa cour. Il en coûte une trentaine de dollars.

Les illustrations d'un dictionnaire, le Petit Larousse, par exemple, ne peuvent évidemment servir à identifier correctement un oiseau de chez nous.