Qu'elle soit à ossature métallique, soutenue aux quatre coins par des charpentes ornementales en encoignure de bois ou d'acier, une bourrasque de vent peut l'emporter.

Qu'elle soit à ossature métallique, soutenue aux quatre coins par des charpentes ornementales en encoignure de bois ou d'acier, une bourrasque de vent peut l'emporter.

«Ça s'est déjà vu», relate le copropriétaire et dg de Roux Paysagiste de Sainte-Foy, Michel Dionne.

Que ce soit sur le gazon, le pavé de béton, l'asphalte ou la terrasse de bois, fixez-le bien, votre gazebo. Encore que la chatière, dans le comble de la toile (en vinyle, textilène, fibres de plastique ou autre), devrait endiguer la course de l'air.

Sauf exception, ces petits ouvrages obligent ses propriétaires à les monter au printemps, à les démonter l'automne et à les entreposer. Cependant que la toile subira, l'été, les redoutables attaques du rayonnement ultraviolet.

«À moins qu'ils ne soient de qualité première, ces ouvrages ne durent qu'une couple d'années», reprend M. Dionne. Après quoi, ils sont mis au rebut, on les répare ou on remplace des composants. La toile, par exemple.

Si on a l'intention de se départir de sa maison dans trois ou quatre ans, une gloriette à bon marché est opportune. Quoiqu'en principe, il faille ajouter une moustiquaire, des toiles de contour brise-vent et imperméables.

Kiosque

Cependant, il y a le kiosque de jardin. Il est robuste, souvent imposant. Il comprend un plancher de bois, avec moustiquaire sous-jacente. Tandis que d'aucuns peuvent l'installer au coeur d'une plate-bande sur un rond de matière inerte. En fait, on doit le localiser dans un coin qui a de l'à-propos. Soit sur la terrasse même, au centre de la cour, près d'un sentier sous les arbres, près d'une fontaine ou dans un coin secret.

En principe, il faut prendre en compte l'exposition au soleil et au vent. Puis le besoin d'être seul, de se réunir, de surveiller les gamins qui s'ébattent dans la piscine, d'en faire ou non un coin repas, d'admirer la mer, la montagne, un étang et ses canards.

L'acquisition d'un kiosque de jardin coûte au bas mot 5000 $. «Si on veut le faire soi-même, on peut s'en tirer à 3000 $», suppose le directeur général de Floralies Jouvence, Jean-Paul Daoust.

Pour ce, on peut acheter un plan dans une jardinerie ou chez un bon marchand de matériaux. Ces pavillons, souvent polygonaux, restent là à demeure. Leur toit est rigide et la plupart du temps recouvert de bardeau d'asphalte qui s'apparente soit au bardeau de cèdre, soit à des tuiles de grès ou d'ardoise.

D'un autre côté, si le terrain qu'on a est petit, on n'ira pas y mettre un kiosque énorme. Une gentille rotonde peut suffire.

Tonnelle

La tonnelle est à la fois une percée et une alcôve dans la cour. D'ordinaire, on l'habille de plantes. Parfois, on trouve de part et d'autre des vasques ou jardinières en sentinelles.

Il arrive qu'elle fasse fonction de portail. Elle indique l'accès à la cour, au jardin, au portager ou à la piscine. Dans ce cas, il n'est pas rare qu'elle soit pourvue d'une barrière à gonds.

Elle peut être profonde avec banquettes à droite et à gauche. On peut aussi la surprendre, dans un bocage, au détour d'un sentier. Sinon, elle se trouvera là... pour rien, par pur romantisme. Pour le seul plaisir d'y passer, de prendre dessous un verre de vin blanc frais tout en bavardant.

Dans les méga-quincailleries, on en trouve à 200 $. On peut en commander une en aluminium ou en fer forgé chez certains fabricants de clôtures et de rampes.

À moins que ce ne soit auprès d'un ferblantier de renom. Dans ce cas, il faut s'attendre à payer plus cher pour la pérennité, l'art, la beauté et l'utilité.