Jean Thériault, du canton Granby, suggère d'utiliser un arrosoir oscillant qui se met en branle grâce à un détecteur de mouvement. Ce truc fonctionne très bien, assure-t-il. L'échassier devrait quitter les lieux immédiatement.

Jean Thériault, du canton Granby, suggère d'utiliser un arrosoir oscillant qui se met en branle grâce à un détecteur de mouvement. Ce truc fonctionne très bien, assure-t-il. L'échassier devrait quitter les lieux immédiatement.

Pour sa part, Sylvie Émond, de Longueuil, recommande de placer au-dessus du jardin d'eau un filet destiné à retenir les feuilles. L'oiseau se découragera rapidement et ira chasser ailleurs. Vous n'aurez plus qu'à enlever le filet quand l'intrus sera disparu depuis un moment.

Claude Gingras, de Mont-Saint-Anne, Francine Lévesque et Paul-Édouard Cormier suggèrent, quant à eux, d'utiliser du fil de pêche en nylon aux endroits stratégiques. Tendus, ils sont presque invisibles, font-ils valoir. L'oiseau n'osera plus circuler de peur de s'empêtrer.

Claude Laramée, de Lac-Brome, lui, estime qu'il n'y a rien à faire contre l'échassier, comme il a pu le constater dans son petit plan d'eau. Il a baissé pavillon.Parlant de héron, je vous présente aujourd'hui la photo gagnante du premier prix de la catégorie « oiseaux de ville et de banlieue» du concours Le Biodôme-La Presse. Elle a d'ailleurs été publiée dans nos pages il y a quelques semaines, ce qui a obligé l'auteur de ces lignes à se désister du jury dans cette catégorie, d'autant plus que plusieurs autres clichés en compétition avaient aussi paru dans cette chronique.

Ce grand héron, qui vient de capturer un poisson rouge dans l'étang du Jardin botanique de Montréal, a été immortalisé le 1er mai par Rachel-Jacklyn Bilodeau, de Montréal. «Je l'ai suivi durant près de quatre heures, lentement, pas à pas, en lui parlant doucement, dit-elle. Il n'était pas farouche. Au point que j'ai pu l'approcher à un mètre de distance. Incroyable! Je suis certaine qu'il s'agit du même individu que j'avais observé au même endroit l'année précédente. Mais cette fois, je ne l'ai jamais revu au cours de l'été.» Fait cocasse, une fois la séance de photo terminée, le héron urbain a capturé un autre poisson rouge. «J'ignorais que ces poissons pouvaient survivre dans un tel endroit.»

Mme Bilodeau s'adonne à la photo depuis trois ans. Elle affectionne surtout les oiseaux parce qu'ils sont facilement accessibles et exigent beaucoup de patience de la part du photographe. Membre du club de photo du Lakeshore, elle est une fervente de la photo numérique et travaille beaucoup avec des filtres infrarouges.

On peut visiter son site Internet: www.pbase.com/rachelita.