«Si une entreprise de construction livre, du coup, la maison et la piscine, les réunit dans le même état de compte, l'évaluateur mandataire du prêteur hypothécaire peut lui attribuer une certaine valeur. Pour peu qu'elle soit soutenue par un bel aménagement paysager», raconte Yvon Fournier, courtier hypothécaire sous la bannière Multi-Prêts.

«Si une entreprise de construction livre, du coup, la maison et la piscine, les réunit dans le même état de compte, l'évaluateur mandataire du prêteur hypothécaire peut lui attribuer une certaine valeur. Pour peu qu'elle soit soutenue par un bel aménagement paysager», raconte Yvon Fournier, courtier hypothécaire sous la bannière Multi-Prêts.

Le financement ne dépasse à peu près jamais 50 % du coût de la piscine. Encore qu'il faille que le quartier soit compatible. La probabilité qu'une piscine creusée soit recevable en regard d'un prêt hypothécaire serait faible à Limoilou, forte dans Le Mesnil.

De la même manière, si on exécute des travaux de rénovation sur la maison, pourvu cependant qu'ils soient de nature à augmenter la valeur de la propriété.

Plus facile

Par contre, lors du refinancement de son hypothèque, après un premier terme de cinq ans, il est généralement plus facile d'obtenir de l'argent.

La démarche fondée sur l'arithmétique du capital qui reste à verser et de la valeur accrue de la propriété sur le marché.

Supposons que votre propriété vaut à présent 125 000 $. Il vous reste 50 000 $ à rembourser sur votre hypothèque. «Vous pouvez donc négocier un nouveau prêt de 75 000 $», explique Nathalie Duchesne, courtière aussi chez Multi-Prêts.

Le prêteur allongera les 25 000 $ dont vous avez besoin pour votre piscine. Ou bien pour une auto ou encore une parcelle de terrain que vous achèteriez du voisin. Cela, sans que ces biens ne soient eux-mêmes hypothéqués.

Avec la propriété seule et sa valeur nouvelle sur le marché, la banque a toute la garantie ou l'équité dont elle a besoin.

À moins, précise-t-on, que vous faisiez déjà affaire avec le Mouvement Desjardins et que vous choisissiez de vous prévaloir du programme «retour à l'hypothèque initiale» sans avoir à faire notarier «l'acte». Mais dans ce cas, le débours est progressif.

Il n'est pas impossible non plus de «briser» son hypothèque à la faveur des taux d'intérêt encore extraordinaires, y inclure la «pénalité», les honoraires du notaire pour la passation du nouvel acte, puis la piscine. Mais, dit Mme Duchesne, il faut calculer. À la toute fin, cela peut donner lieu à la même mensualité hypothécaire.

Convention

Enfin, il peut être plus opportun de conclure une convention de financement de gré à gré avec son fournisseur.

«On se rend compte, par exemple, qu'ouvrir une hypothèque n'en vaut pas la peine. Puis on constate qu'une convention de financement à 7 % d'intérêt sur quelques années est plus avantageuse», dit M. Fournier.

Encore qu'une piscine financée, d'une manière ou d'une autre, par un emprunt hypothécaire, coûte très cher sur 15 ou 20 ans d'amortissement.