Une tâche difficile, d'autant plus que les jeunes et les femelles d'une espèce donnée peuvent facilement être confondus avec des oiseaux d'autres espèces.

Une tâche difficile, d'autant plus que les jeunes et les femelles d'une espèce donnée peuvent facilement être confondus avec des oiseaux d'autres espèces.

Les cas les plus intéressants, notamment en raison de la qualité ou de la particularité de la photo, sont souvent soumis à des spécialistes, notamment à Pierre Bannon, dont l'expertise dans ce domaine est reconnue. Et souvent, son rapport d'identification démontre que l'exercice est complexe.

C'est le cas du cliché de Michel Massé, de Gatineau. On y voit un rapace dégustant son repas, un étourneau sansonnet. De quel oiseau de proie s'agit-il? Selon Pierre Bannon, ce n'est manifestement pas un faucon mais plutôt un épervier (de Cooper ou brun).

«On ne voit malheureusement pas l'extrémité de la queue, ce qui aurait permis d'être plus formel. Mais plusieurs indices orientent mon choix vers l'épervier de Cooper: les plumes de la nuque sont hérissées, conférant un profil plutôt carré à l'arrière de la tête; la nuque est plus pâle que la calotte; l'oeil est situé très près du bec; les pattes (le tarse) paraissent plutôt épaisses; la joue est foncée. Tous ces indices, surtout considérés collectivement, militent en faveur d'un épervier de Cooper plutôt que d'un épervier brun.»

Vous pouvez visiter le site de M. Bannon en tapant https://pages.infinit.net/pbannon/.