Le manoir de Charleville à Boischatel ou la maison Simard de Saint-Ferréol-les-Neiges témoignent du passé de la Côte-de-Beaupré dont l'histoire remonte à 1623. Mais l'héritage de la Côte-de-Beaupré ne se résume pas à son architecture. Elle est le berceau d'environ 170 familles souches qui se sont ensuite dispersées un peu partout au Québec.

Pour avoir un aperçu de ce que recèle ce territoire niché entre le fleuve et la montagne, le Centre d'interprétation de la Côte-de-Beaupré (CICB), en collaboration avec la Commission de la Capitale nationale, vient de lancer le livre Regard sur la Côte des Beaux Prés. À travers 77 pages d'un récit émaillé de photos, de cartes et de dessins, le lecteur parcourt le chemin des premiers colons de la ferme à l'usine en passant par l'éducation, la culture, les loisirs et l'économie.

 

Or c'est à Cap-Tourmente, en 1623, que débutera la première exploitation agricole. On y récoltera 2000 bottes de foin de grève.

Parmi les personnalités qui marqueront la Côte, il est essentiel de mentionner le premier évêque de Québec, Mgr François de Laval. Il jouera un rôle économique de premier plan comme seigneur de Beaupré mais aussi en initiant la construction de plusieurs écoles pour filles et garçons.

L'omniprésence du fleuve a également donné lieu à une activité maritime intense. Ainsi, entre 1840 et 1975, Château-Richer comptera jusqu'à huit quais. Et au milieu du XVIIIe siècle, le Séminaire de Québec possédait sa propre flotte de bateaux.

Pendant la période qui suit la Conquête, la côte se transforme : des petites industries naissent, l'agriculture se modernise et l'arrière-pays s'ouvre à la colonisation. Or malgré l'avancée de l'urbanisation, la Côte-de-Beaupré conservera une identité historique et un patrimoine architectural distinctif que vous pouvez découvrir dans les expositions permanentes du CICB de Château-Richer.

Regard sur la Côte des Beaux Prés est en vente au coût de 9,95 $ au CICB ainsi qu'à l'Observatoire de la Capitale.