La Maison-Blanche organise mardi une conférence sur la situation humanitaire dans le bande de Gaza, mais l'incertitude demeurait à quelques heures de la rencontre sur la présence de représentants palestiniens.

L'administration Trump «considère que la détérioration des conditions humanitaires à Gaza mérite une attention immédiate», a indiqué Jason Greenblatt, émissaire américain pour le conflit israélo-palestinien.

Jared Kushner, gendre de Donald Trump et conseiller spécial sur le Proche-Orient, fera partie des intervenants.

«Apporter une réponse à la situation à Gaza est vital pour des raisons humanitaires, important pour la sécurité de l'Egypte et d'Israël et c'est une étape nécessaire pour arriver à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens», a poursuivi M. Greenblatt.

Sans fournir la liste des participants, en particulier sur une éventuelle présence palestinienne, l'exécutif américain assure qu'elle inclut «nombre des parties prenantes» et qu'il s'attend à un «dialogue robuste».

Choquée par ce qu'elle considère comme le parti pris outrancièrement pro-israélien de l'administration Trump, la direction palestinienne a décidé de geler les contacts avec les officiels américains alors que la Maison-Blanche travaille depuis des mois sur un plan de paix qui devrait être présenté dans les semaines ou mois à venir.

«Le défi consistera à déterminer quelles idées peuvent être mises en place de façon réaliste en tenant compte du fait que les Palestiniens de Gaza continuent à souffrir sous le règne autoritaire du Hamas», ajoute la Maison-Blanche.

La bande de Gaza est affligée par la pauvreté, le chômage, le marasme économique, les pénuries d'eau et d'électricité, autant de maux dont Israël tient le Hamas pour responsable.