Le roi Salmane a exprimé lundi l'espoir que le sommet arabo-islamo-américain prévu dimanche à l'occasion de la visite du président Donald Trump en Arabie saoudite, donnera lieu à «un nouveau partenariat».

Ce sommet «se tient alors que le monde fait face à des défis et des situations délicates», a déclaré le roi Salmane devant le Conseil des ministres.

Outre les six monarchies pétrolières arabes du Golfe, au moins 18 pays musulmans ont été invités à Ryad, notamment la Turquie, l'Azerbaïdjan, le Niger et l'Indonésie.

Souvent accusé d'attiser l'islamophobie, M. Trump aura l'occasion face à leurs dirigeants de préciser sa politique à l'égard du monde musulman.

Le roi Salmane a exprimé «l'espoir que ce sommet historique établira un nouveau partenariat face à l'extrémisme et au terrorisme et contribuera à répandre les valeurs de tolérance et coexistence» tout en renforçant la sécurité, a-t-il déclaré selon l'agence de presse officielle, SPA.

La visite donnera lieu à des rencontres entre M. Trump et les dirigeants du Golfe ainsi qu'à des réunions bilatérales, a indiqué le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir.

L'Arabie saoudite sera le premier pays que visitera le président Trump depuis son investiture en janvier. Il se rendra ensuite en Israël, dans les Territoires palestiniens puis en Europe.

L'Arabie saoudite s'est montrée satisfaite de son élection après avoir entretenu des rapports distants avec Barack Obama auquel elle reprochait notamment sa modération à l'égard de l'Iran.

Ce dernier, grand rival régional de l'Arabie, n'a pas été invité au sommet de dimanche alors que Ryad et Téhéran n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis janvier 2016.