Les États-Unis ont de nouveau exhorté leurs ressortissants résidant dans la bande de Gaza à quitter «dès que possible» ce territoire palestinien contrôlé par le groupe Hamas, que Washington qualifie de «terroriste».

Le département d'État américain actualise régulièrement ses notices d'avertissement aux voyageurs et résidents américains dans tous les pays du monde.

Dans les cas d'Israël et des Territoires palestiniens de Cisjordanie et de Gaza, la diplomatie américaine a, comme elle l'avait fait en décembre 2015, «averti les citoyens américains du risque de se rendre dans la bande de Gaza et a exhorté ceux qui y sont présents à en partir dès que possible, quand les points de passage sont ouverts», selon un communiqué du bureau consulaire du ministère des Affaires étrangères.

Cette nouvelle mise en garde des États-Unis survient après que l'armée israélienne a bombardé dans la nuit de dimanche à lundi des dizaines de cibles dans la bande de Gaza, faisant quatre blessés, en réponse à un tir de roquette de l'enclave palestinienne sur le sud d'Israël.

Depuis janvier 2016, 14 roquettes tirées de Gaza se sont abattues en territoire israélien, selon l'armée israélienne.

Les secteurs à la frontière sont toujours sous tension depuis le conflit de 2014, le Hamas et Israël restant en situation de guerre larvée.

«Gaza est sous contrôle du Hamas, une organisation terroriste étrangère», a souligné le département d'État, qui juge que «l'environnement sécuritaire à l'intérieur de Gaza et à ses frontières est dangereux et volatil».

Quant à Israël et à la Cisjordanie, Washington rappelle aussi que la vague de violences depuis octobre 2015 a provoqué des morts et des blessés américains.

Toutefois, «il n'y a pas d'indications selon lesquelles les ressortissants des États-Unis ont été précisément visés en raison de leur nationalité», a relativisé le département d'État.

Les Territoires palestiniens, Jérusalem et Israël sont en proie à des violences qui se sont atténuées ces dernières semaines, mais qui ont coûté la vie à 220 Palestiniens et 34 Israéliens depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l'AFP.

La plupart des Palestiniens tués sont des auteurs ou auteurs présumés d'attaques. Un certain nombre ont été tués lors de heurts avec l'armée israélienne.