Douze «terroristes» et trois militaires iraniens ont été tués dans des accrochages mercredi soir en Iran, près de la frontière avec l'Irak, ont annoncé les Gardiens de la révolution dans un communiqué publié jeudi par l'agence Tasnim.

Douze membres de «deux équipes terroristes» ont été tués à Oshnavieh, dans le nord-ouest de l'Iran, selon le communiqué de la base régionale de la puissante armée d'élite du régime impliquée dans l'accrochage.

Les Gardiens de la révolution déplorent de leur côté la mort de «trois martyrs».

Les «terroristes» tués étaient membres de «groupuscules anti-révolutionnaires» faisant partie des «principaux ennemis» de l'Iran, qui, «dirigés par les États-Unis et (...) le régime saoudien» traversent la frontière pour mener des actions de «sabotage et créer l'insécurité parmi la population», affirme le communiqué.

Selon le général Hossein Ashtari, chef de la police iranienne, également cité par Tasnim, les neuf «terroristes» tués étaient membres du Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), un parti kurde iranien proche du Parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK).

«Un grand nombre d'armes et de munitions de ce groupe terroriste ont été saisis», a-t-il affirmé.

Ce nouvel incident survient quelques jours après la mort de dix «terroristes» - cinq rebelles kurdes et cinq jihadistes - et d'un policier dans deux accrochages dans le nord-ouest et le sud-est de l'Iran.

Le premier accrochage s'était également produit près de la frontière irakienne et avait opposé les forces de l'ordre à des membres du PJAK, selon les Gardiens de la révolution.

Le second, dans la région de Khash, impliquait des membres du groupe extrémiste Jaïsh al-Adl qui a commis ces dernières années plusieurs attentats dans la province de Sistan-Balouchistan.