La porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Marzieh Afkham, a rejeté samedi les accusations américaines selon lesquelles l'Iran est resté en 2014 un «État soutenant le terrorisme» international, a rapporté l'agence officielle Irna.

«L'Iran a été pendant trois décennies la plus grande victime du terrorisme et considère la coopération internationale pour lutter contre le terrorisme comme une priorité», a déclaré Mme Afkham, qualifiant les accusations américaines de «sans valeur».

Le département d'État américain a affirmé vendredi dans son rapport annuel mondial sur le terrorisme que «l'Iran a continué de soutenir des groupes terroristes tout autour de la planète».

Ces accusations ont été faites en dépit du processus historique de négociations en cours entre Washington et Téhéran sur le programme nucléaire iranien.

Les États-Unis dénoncent notamment le rôle des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime iranien, et l'appui apporté par Téhéran au régime syrien.

Dans son rapport, le département d'État a aussi condamné le soutien de l'Iran au Hezbollah chiite libanais, à plusieurs groupes chiites irakiens et aux groupes palestiniens Hamas et Jihad islamique.

La diplomatie américaine a à coeur depuis des mois de bien faire la distinction entre le processus diplomatique sans précédent de dialogue avec Téhéran sur son programme nucléaire et la dénonciation du rôle «déstabilisateur» selon elle de l'Iran au Moyen-Orient.