Raif Badawi évite une nouvelle fois la flagellation, en Arabie saoudite.

Le bureau français d'Amnistie internationale, basé à Paris, a rapporté la nouvelle de ce 9e report vendredi, sans dire si le blogueur avait vu des médecins et sans préciser s'il y avait eu explication de l'Arabie saoudite.

Raif Badawi est emprisonné depuis 2012 pour avoir critiqué le régime saoudien et s'être exprimé sur l'islam dans son blogue, qui fait la promotion des droits de la personne et de la démocratie dans son pays.

Sa femme, Ensaf Haidar, et leurs enfants sont présentement réfugiés à Sherbrooke, au Québec.

Il a été condamné à 10 ans de prison, à 300 000 $ d'amende et à 1000 coups de fouet.

Il a reçu une première série de 50 coups il y a quelques semaines. Depuis, la séance de flagellation a été reportée chaque vendredi.

De nombreuses pressions sur le régime saoudien sont appliquées à l'échelle internationale ce qui, d'après certains observateurs, a pu faire fléchir les autorités.

Jeudi, Avocats sans frontières Canada et le Barreau du Québec ont annoncé à Montréal qu'ils travailleraient ensemble en invoquant le droit saoudien et la constitution saoudienne pour faire libérer le blogueur. Mme Haidar était présente à leur conférence de presse.