Au moins deux roquettes tirées depuis le Golan syrien se sont abattues mardi dans la zone du plateau occupée par Israël, qui a aussitôt riposté avec son artillerie, sur fond de tensions autour de la ligne de démarcation, a indiqué l'armée israélienne.

Aucune victime n'a été rapportée côté israélien. On ignore qui a tiré les roquettes venues de Syrie.

Tous les visiteurs de la station de ski du mont Hermon, en territoire occupé par Israël, ont été évacués, a indiqué l'armée israélienne.

Les forces de sécurité ont bloqué toutes les routes du Golan, dont celles menant au mont Hermon, a constaté un photographe de l'AFP.

La partie du Golan occupée par Israël est régulièrement frappée par des projectiles venus du côté syrien, où les combats font rage entre l'armée syrienne d'un côté et de l'autre les rebelles et des jihadistes.

Mais ces nouveaux échanges interviennent alors que l'armée israélienne a considérablement renforcé sa présence dans le nord du pays dans l'hypothèse de représailles après un raid meurtrier en Syrie contre le Hezbollah chiite libanais, attribué à Israël.

Le raid mené le 18 janvier a tué six membres du Hezbollah, dont Jihad Moughniyeh, fils de Imad Moughniyeh, commandant militaire assassiné en 2008, ainsi qu'un général des Gardiens de la révolution iraniens.

Israël n'a pas revendiqué ni démenti officiellement la responsabilité de ce raid, mais s'attend depuis à une riposte du Hezbollah, sa bête noire financée et armée par l'Iran. Les Gardiens de la révolution iraniens, armée d'élite de la République islamique, ont également promis une réponse.