Les fins de semaine se suivent et se ressemblent en Irak.

Les fins de semaine se suivent et se ressemblent en Irak.

Une série d'attentats a coûté la vie à 92 personnes, samedi. Le pays semble s'enfoncer dans la même spirale de violence confessionnelle qui avait suivi l'invasion américaine en 2003.

La pire attaque est survenue dans un quartier chiite de Bagdad. Un kamikaze a foncé dans une tente funéraire avec son véhicule rempli d'explosifs, tuant au moins 72 personnes. Plus de 120 personnes ont également été blessées, ont indiqué les autorités policières. L'explosion a incendié plusieurs véhicules, entraînant un panache de fumée noire au-dessus de la ville.

Quelques heures plus tôt, des rebelles avaient lancé une attaque-suicide contre les quartiers généraux de la police de Baïji, tuant sept policiers et en en blessant 21 autres. Quatre kamikazes ont pénétré dans la base. Les gardes ont pu tuer un des agresseurs, mais les trois autres ont pu faire se faire sauter avec leur ceinture explosive.

Le bilan aurait pu être plus grave, mais un grand nombre de policiers étaient en mission à l'extérieur de la base.

Ailleurs, des tireurs ont abattu deux gardiens de prison dans un village près de Mossoul. Deux soldats ont été tués et quatre autres ont été blessés par des mines artisanales à Mossoul.

Le bilan a été confirmé par du personnel médical oeuvrant dans des hôpitaux.

Les attentats n'ont pas été revendiqués. Les groupes affiliés à al-Qaïda ont souvent ciblé des civils chiites et les forces de sécurité afin de miner la confiance de la population envers le gouvernement irakien.

Plus de 4000 personnes ont été tuées entre avril et août, selon des données de l'ONU. Le bilan des morts de septembre s'élève au-dessus de 400, selon Associated Press.