Des attentats à la bombe lors de prières nocturnes du mois de jeûne de ramadan ont fait mardi soir au moins 12 morts parmi les fidèles de quatre mosquées sunnites en Irak, ont annoncé des responsables.

Les explosions, qui ont eu lieu dans deux mosquées de Kirkouk, dans le nord de l'Irak, à Kout, à 160 kilomètres au sud-est de Bagdad, et près d'une mosquée sunnite à Dora, un quartier sud de la capitale, ont également fait une cinquantaine de blessés.

Vendredi, un kamikaze portant une ceinture d'explosifs avait déjà tué 20 personnes dans une mosquée sunnite à Al-Wajihiyah, dans la province de Diyala, au nord-est de la capitale.

Les mosquées chiites ont également été la cible d'attentats ces dernières semaines alors que les violences inter-communautaires, entre la minorité sunnite, au pouvoir sous Saddam Hussein, et la majorité chiite qui contrôle aujourd'hui le gouvernement, gagnent en ampleur et en nombre, faisant craindre un retour à l'état de quasi guerre civile qui avait prévalu dans le pays en 2006-2007.

Seize autres personnes ont péri dans d'autres attentats dans le pays mardi, selon les autorités et des sources hospitalières.

Au total plus de 630 personnes ont été tuées depuis le début juillet, notamment depuis le début du ramadan, selon un bilan établi par l'AFP. Il s'agit du plus grand nombre de victimes enregistrées pendant un mois depuis plus d'un an.