Un tribunal pakistanais a accepté la libération conditionnelle de l'ancien président Pervez Musharraf, dans un dossier où il est accusé d'avoir illégalement congédié de hauts magistrats en 2007, a annoncé mardi un avocat de la défense.

Malik Qamar Afzal a cependant indiqué que malgré la décision de mardi, M. Musharraf resterait assigné à résidence en lien avec d'autres accusations portées contre lui pour le meurtre d'un leader nationaliste baloutche en 2006.

Selon Me Afzal, M. Musharraf, qui a dirigé le Pakistan pendant environ neuf ans après le coup d'État militaire de 1999, sera un homme libre s'il obtient sa libération conditionnelle dans le deuxième dossier.

Le général à la retraite a été arrêté en avril, quelques semaines après son retour au Pakistan au terme d'un exil volontaire de quatre ans. Il espérait faire son retour en politique, mais les autorités ne l'ont pas laissé participer aux élections du 11 mai.