Les États-Unis vont prendre en charge une trentaine de Libyens qui ont été blessés au cours de la «libération» du pays, ont annoncé jeudi la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton, et le secrétaire à la Défense Leon Panetta, dans un communiqué commun.

«Répondant à une demande du Conseil national de transition libyen (CNT)», les États-Unis vont prendre en charge «24 combattants gravement blessés à l'hôpital Spaulding de Boston», dans le Massachusetts, est-il indiqué.

«Six autres cas critiques» sont transférés en Allemagne pour être soignés sur des bases américaines, ajoute le communiqué.

«Tous ces patients ont été blessés suite aux récents combats» qui ont permis «au peuple libyen de libérer leur pays» et «souffrent de blessures qui ne peuvent pas être traitées en Libye», est-il écrit.

«Les États-Unis font ce geste humanitaire d'urgence pour montrer leur soutien aux aspirations démocratiques du peuple libyen et leur espoir d'une relation forte et continue entre les deux pays au moment où (ce peuple) construit une nouvelle Libye», déclarent les deux ministres.

Les nouvelles autorités libyennes ont proclamé dimanche la «libération» du pays, ouvrant la voie à la formation d'un gouvernement de transition après 42 ans d'un règne sans partage de Mouammar Kadhafi, tué le 20 octobre à Syrte.