La chancelière allemande Angela Merkel a pressé lundi le président palestinien Mahmmoud Abbas d'accepter la proposition du Quartette pour le Proche-Orient d'ouvrir des négociations avec Israël, a indiqué un porte-parole.

«Mme Merkel s'est entretenue au téléphone avec M. Abbas (auprès duquel elle) a insisté pour ouvrir des négociations avec Israël sur la base de la proposition du Quartette (pour le Proche-Orient)», a expliqué le porte-parole de la chancelière.

Le président palestinien, de retour de l'ONU où il a présenté la demande historique d'adhésion d'un État de Palestine, a répété dimanche qu'il ne négocierait pas avec Israël sans un gel «complet» de la colonisation, laissant peu de chances à la dernière initiative du Quartette.

Le Quartette (États-Unis, UE, ONU et Russie) pour le Proche-Orient a proposé vendredi aux Israéliens et aux Palestiniens de reprendre des pourparlers de paix avec l'objectif d'aboutir à un accord final fin 2012.

Mais cette proposition -que doit «étudier» la direction palestinienne dans les prochains jours- ne mentionne pas explicitement de gel des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, exigé par les Palestiniens, ni ne fait clairement référence aux frontières de 1967.