La branche irakienne d'Al-Qaïda a revendiqué une série d'attentats suicide qui ont fait plus de 65 morts la semaine dernière en Irak, dans un communiqué publié dimanche par le centre américain de surveillance de sites islamistes (SITE).

L'État islamique d'Irak a annoncé que ses kamikazes avaient mené des attentats à Baqouba et à Tikrit contre les forces de sécurité irakiennes et les autorités locales de Diyala, parce qu'ils tentaient de «propager la doctrine chiite» dans cette province du centre dont Baqouba est la capitale.

Le 18 janvier, un kamikaze a tué 50 personnes en faisant détoner sa veste bourrée d'explosifs au milieu d'un groupe de personnes patientant pour s'engager dans la police de Tikrit, la ville de l'ancien dictateur Saddam Hussein.

Le lendemain 19 janvier, un autre kamikaze a précipité son véhicule, une ambulance pleine d'explosifs, contre l'entrée d'une base des forces de sécurité à Baqouba, tuant 14 personnes. Et deux autres personnes ont péri dans un attentat suicide le même jour dans une ville voisine.    

Ancien bastion d'Al-Qaïda, la province de Diyala, dont Baqouba est la capitale, demeure l'une des plus violentes d'Irak, du fait d'importantes tensions ethniques et confessionnelles.