Le chef de la diplomatie canadienne a dénoncé samedi l'usage de la peine de mort et de lourdes peines de prison en Iran, appelant ce pays à améliorer la situation des droits de l'homme.

«Je suis particulièrement préoccupé par le sort incertain de deux Canadiens ayant la double nationalité qui sont toujours détenus en Iran», a écrit Lawrence Cannon dans un communiqué.

M. Cannon cite le cas de Saeed Malekpour, un résident permanent du Canada, qui a été condamné à mort et dont la peine «pourrait être exécutée à tout moment».

Le Canadien d'origine iranienne Hamid Ghassemi-Shall, qui s'est rendu en Iran en 2008 pour rendre visite à sa mère malade, a lui aussi été condamné à mort sous l'accusation de crimes contre l'État.

Le ministre canadien a également évoqué les cas des deux randonneurs américains, Shane Bauer et Josh Fattal, eux aussi détenus, de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, une Iranienne condamnée à la lapidation pour adultère, d'un étudiant activiste kurde, de sept dirigeants de la communauté bahaï, de Youcef Nadarkhani, un pasteur chrétien qui aurait été condamné à mort pour avoir abjuré la foi musulmane, et «d'éminents avocats, dont Nasrin Sotoudeh».

«Ce n'est là qu'un échantillon des nombreuses personnes qui, en Iran, sont victimes d'un traitement sévère et de peines disproportionnées», écrit encore M. Cannon.