Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a estimé mardi que le «coeur» d'Al-Qaïda demeurait dans les zones frontalières entre l'Afghanistan et le Pakistan, même si son influence s'étend vers la péninsule arabique et l'Afrique du Nord.

Les chefs d'Al-Qaïda continuent à opérer depuis la zone frontalière et «fournissent des conseils, établissent les priorités et offrent une légitimité aux autres alliés d'Al-Qaïda qui agissent ailleurs, notamment dans la péninsule arabique, au Yémen en particulier et en Afrique du Nord, au Maghreb», a déclaré M. Gates, en visite en Malaisie.

M. Gates a également indiqué que les États-Unis pouvaient compter sur des alliés solides pour lutter contre Al-Qaïda, dont la France et la Malaisie, pays à majorité musulmane.

«Nous ne combattons pas seuls. Nous comptons quelques pays amis solides qui voient leur propre intérêt à lutter contre la menace du terrorisme. Je suis donc confiant dans le fait que nous aurons les moyens et la capacité à continuer cette lutte», a-t-il ajouté.

«Quand nous regardons la situation au Maghreb, la France est très impliquée et lorsque nous évoquons l'Asie, c'est une des zones où les États-Unis et la Malaisie coopèrent. Nous ne sommes pas seuls à combattre», a ajouté M. Gates.

En visite en Malaisie dans la cadre d'une visite dans la région pour renforcer les relations militaires, M. Gates a eu dans la journée des entretiens avec le ministre malaisien de la Défense Ahmad Zahid Hamidi.