Onze personnes, dont huit membres de la famille d'un policier irakien, ont été tuées mardi en Irak dans des attentats à la bombe, qui ont également visé des pèlerins iraniens, selon la police et le ministère de l'Intérieur.

À Tikrit, à 160 km au nord de Bagdad, huit membres de la famille du chef local d'une brigade de la police, le lieutenant-colonel Qaïs Rached, ont été tués par une bombe qui a détruit durant leur sommeil la maison paternelle de l'officier, a indiqué la police.

Son père, son frère, son beau-frère, sa belle-soeur, une fillette de deux ans et trois autres femmes sont morts dans l'explosion, a-t-elle précisé, en ajoutant que deux autres membres de sa famille avaient été blessés.

Dans la même province de Salaheddine, à Samarra, à 110 km au nord de Bagdad, deux policiers ont été tués et deux autres ont été blessés par l'explosion d'une bombe au point de contrôle où ils étaient en faction, a indiqué la même source.

À Kirkouk, dans le nord du pays, un agent de sécurité d'une banque a par ailleurs été tué par des coups de feu tirés d'une voiture, alors qu'il se trouvait près de sa maison.

En outre, deux attentats ont visé des bus de pèlerins iraniens à Bagdad, blessant 12 d'entre eux, au lendemain de la visite dupPremier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki en Iran, a indiqué une source du ministère de l'Intérieur.

Rue Saadoun, en plein centre de la capitale, huit passagers d'un bus ont été blessés par l'explosion tôt le matin d'une bombe magnétique fixée au véhicule, a indiqué cette source.

Peu après, une autre bombe magnétique également placée sur un bus transportant des pèlerins iraniens a blessé quatre passagers, dont deux femmes, dans le quartier Karrada.

Environ 1500 pèlerins iraniens viennent quotidiennement en Irak où se trouvent les principaux lieux saints chiites.