Une fusillade devant une mosquée et une série d'attentats à la bombe dimanche matin ont fait 11 morts et au moins 30 blessés à Bagdad, ses environs et Mosoul (nord), selon la police et des responsables des hôpitaux.

En ce début du mois de jeûne sacré du Ramadan, des hommes armés ont ouvert le feu vers 4h du matin sur des fidèles qui sortaient de la mosquée à Jurf al-Sakhr, une ville située juste au sud de la capitale, faisant trois morts et un blessé, selon le commandant Muthana Khalid, un porte-parole de la police dans la province de Babil.

Quelques heures plus tard, une série d'explosions ont secoué la capitale et ses environs au moment où les Bagdadis partaient à leur travail, faisant quatre morts et au moins 16 blessés. La bombe la plus meurtrière a explosé sur la chaussée vers 7h15 près d'un minibus qui reliait le quartier chiite de Sadr City au centre-ville. Selon la police, trois personnes ont été tuées, dont un policier et neuf blessées.

Un peu plus tôt, trois bombes placées à quelques mètres de distance avaient explosé simultanément dans un quartier commerçant du centre-ville, tuant un passant et en blessant sept autres, selon la police et des sources hospitalières. Une autre bombe placée sur la chaussée a visé une patrouille de police dans l'est de la capitale, faisant un mort, un agent de la circulation, et huit blessés dont deux agents de la circulation, selon la police.

Par ailleurs, un haut responsable policier de la province de Ninive (nord) en visite à Bagdad a échappé à un attentat à l'explosif dans le quartier de Dora, qui a coûté la vie à un de ses gardes du corps. A Mosoul (nord), des inconnus circulant en voiture ont ouvert le feu sur un poste de contrôle de l'armée, faisant un mort et un blessé. A Abou Ghraïb, dans l'ouest de Bagdad, un attentat à la voiture piégée a tué un commandant local d'une milice anti Al-Qaïda.