L'Arabie saoudite a annoncé lundi une nouvelle réglementation prévoyant des peines de prison et des amendes contre le trafic d'êtres humains, une activité qui lui vaut depuis des années des critiques à l'étranger.

L'Arabie saoudite a annoncé lundi une nouvelle réglementation prévoyant des peines de prison et des amendes contre le trafic d'êtres humains, une activité qui lui vaut depuis des années des critiques à l'étranger.

 

Dans un communiqué au terme de sa réunion hebdomadaire sous la présidence du roi Abdallah, le Conseil des ministres saoudien a approuvé une réglementation sur la lutte contre le trafic des êtres humains, prévoyant jusqu'à 15 ans de prison et des amendes allant jusqu'à un million de riyals (266 666 $US) pour tout contrevenant.

 

Le texte publié par l'agence officielle SPA définit comme trafic d'êtres humains le fait de soumettre un subordonné à des abus sexuels, travail forcé, mendicité, esclavage ou pratiques assimilées à l'esclavage, asservissement,  ablation d'organes ou expériences médicales.

 

Le Conseil des ministres a averti que les sanctions seraient aggravées si la victime est une femme, un handicapé, un mineur, une épouse ou un membre de la famille ou une personne dont le contrevenant est le tuteur.

 

Le gouvernement saoudien était pendant des années critiqué pour l'absence de mesures de lutte contre le trafic d'êtres humains malgré les fréquents cas enregistrés parmi les quelque sept millions de résidents étrangers dans le royaume, dont un grand nombre sont employés à bas salaires et sans qualification.