Plusieurs employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran seront traduits en justice, a annoncé vendredi le Conseil des gardiens de la Constitution.

Ces employés, qui font partie des huit membres du personnel placés en détention le 27 juin, ont «fait des aveux», a affirmé le chef du Conseil des gardiens de la Constitution, l'ayatollah Ahmad Jannati, proche de l'ayatollah Ali Khamenei, le Guide suprême iranien. L'ayatollah Jannati, qui s'exprimait lors du sermon de la grande prière du vendredi, n'a pas précisé le nombre d'employés qui feront l'objet de poursuites judiciaires.

Le 27 juin, huit employés iraniens de l'ambassade de Grande-Bretagne à Téhéran ont été interpellés et placés en détention sous l'accusation d'avoir joué un «rôle important» dans le récent mouvement de protestation qui a suivi l'élection présidentielle contestée du 12 juin.

Mercredi, la télévision d'État avait rapporté que tous les employés interpellés avaient été remis en liberté à l'exception d'un d'entre eux, mais des responsables de l'Union européenne avaient indiqué que plusieurs d'entre eux restaient en détention.

L'ayatollah Jannati est le chef du Conseil des gardiens de la Constitution, un puissant organe contrôlé par les religieux et chargé notamment de superviser les élections et d'en valider les résultats.