Sept personnes soupçonnées de liens avec une cellule d'Al-Qaeda ont été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur l'attentat qui avait coûté la vie à une adolescente française en février au Caire, a annoncé samedi le ministère égyptien de l'Intérieur dans un communiqué.

Ce groupe projetait d'autres attaques contre des sites touristiques et des installations pétrolières en Égypte, mais aussi un attentat en France, a ajouté le ministère.

Les sept suspects, qui appartiennent à un groupe jusque là inconnu se faisant appeler l'Armée islamique palestinienne, s'étaient entraînés dans la bande de Gaza, territoire palestinien frontalier de l'Égypte, selon le communiqué.

L'une des sept personnes arrêtées est passée aux aveux et a reconnu que leur cellule était à l'origine de l'attentat dans le quartier très touristique du bazar Khan el-Khalili, le 22 février dans la capitale égyptienne, a affirmé un responsable non identifié des services de sécurité égyptiens cité dans le communiqué du ministère.

L'un des membres du groupe, un ressortissant belge d'origine tunisienne, a déclaré aux autorités égyptiennes qu'il avait également reçu pour mission de se rendre en Belgique et d'y retrouver des personnes liées à Al-Qaeda en vue de commettre un attentat en France, a ajouté le responsable. La cible n'a pas été précisée.

La cellule démantelée par les services de sécurité égyptiens est dirigée par deux Egyptiens, qui ont quitté le pays, selon le ministère. Le lieu et la date des arrestations ainsi que l'identité des personnes arrêtées n'ont pas été communiquées.

L'explosion d'un engin artisanal posé sous un banc avait coûté la vie à une jeune Française de 17 ans et fait au total 24 blessés, dont 17 Français. L'attentat n'avait pas été revendiqué.

Ces Français appartenaient à un groupe d'une quarantaine d'adolescents âgés de 15 à 17 ans, originaires de la ville de Levallois-Perret en région parisienne, partis pour un voyage d'une semaine en Égypte.