Le procès en appel de la journaliste irano-américaine Roxana Saberi, condamnée à 8 ans de prison en Iran pour espionnage au profit des États-Unis, s'est achevé dimanche, son avocat se disant «optimiste» sur la décision à venir du tribunal.

«Nous avons bon espoir et sommes optimistes et nous espérons que des changements substantiels seront décidés sur la sentence initiale», a dit Abdolsamad Khoramshahi à la presse, à la sortie du tribunal révolutionnaire de Téhéran. Le procès en appel s'est tenu à huis clos et «le verdict est attendu cette semaine dans les jours à venir», a ajouté l'avocat.

À la différence du procès en première instance le 13 avril, qui avait duré moins d'une heure, l'appel s'est étiré sur une longue matinée dimanche.

M. Khoramshahi a remarqué que les juges «nous ont donné suffisamment de temps à moi-même et à l'autre avocat Salaeh Nikbakht pour défendre notre cliente, et elle a aussi disposé de suffisamment de temps pour se défendre».

L'avocat a ajouté que «le procès s'est terminé dans une très bonne atmosphère», mais que le tribunal n'avait «pas rendu de décision sur notre demande d'une libération sous caution» de Mlle Saberi.

Le père de la journaliste, Reza Saberi, a quant à lui exprimé «un grand espoir» et estimé «que le tribunal nous donnera un meilleur verdict» qu'en première instance. M. Saberi n'a pas été autorisé à assister au procès.