Le chef du Likoud Benyamin Netanyahou, favori des sondages pour le poste de Premier ministre lors des élections du 10 février en Israël, a assuré que l'Iran «n'aura pas d'arme nucléaire».

Dans un entretien à la chaîne de télévision Channel 2 TV, il a expliqué que, s'il était élu à la tête du gouvernement, sa première mission serait de faire échec au programme nucléaire iranien, qui constitue selon lui le plus grand danger pour Israël et pour l'humanité entière.

A la question de savoir si cet objectif pouvait entraîner une intervention militaire, M. Nétanyahou a répondu: «Cela inclut tout ce qui est nécessaire pour que cette déclaration devienne réalité».

La même chaîne a interviewé les deux autres candidats au poste de chef du gouvernement. Tzipi Livni, qui dirige le parti centriste Kadima, et Ehoud Barak, chef du Parti travailliste, ont tous deux été interrogés sur la menace d'une poursuite des tirs de roquettes du Hamas sur Israël. Et tous deux ont opté pour la fermeté.

«Le Hamas a été frappé comme il ne l'avait encore jamais été», a souligné M. Barak, ministre de la Défense. «S'ils nous cherchent encore, ils seront à nouveau frappés.»

Mme Livni a elle aussi averti que, si le Hamas «n'a pas bien reçu le message», Israël n'hésitera pas à l'attaquer une nouvelle fois. Quant à un éventuel accord avec le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, la ministre des Affaires étrangères ne veut pas en entendre parler. «Je ne traite qu'avec des gens qui acceptent mon existence», a-t-elle martelé.