L'aviation israélienne a effectué durant la nuit de mercredi à jeudi deux nouveaux raids aériens dans la bande de Gaza, en riposte à des tirs de roquettes, après qu'un Palestinien a été tué dans une attaque précédente, selon des témoins.

Cette escalade s'est produite à l'approche de la fin, vendredi, d'une trêve des violences conclue entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas qui contrôle la bande de Gaza, par l'intermédiaire de l'Égypte. Les raids ont visé des ateliers métallurgiques dans les localités de Jabaliya et Khan Yunes, respectivement au nord et au sud de la ville de Gaza.

Ils ont provoqué de gros dégâts matériels mais n'ont pas fait de blessé, selon des sources médicales. Selon l'armée israélienne de tels ateliers servent en règle générale à produire des roquettes.

Un porte parole militaire a confirmé ces raids à l'AFP.

Quelques heures auparavant un Palestinien a été tué mercredi soir dans la bande de Gaza, par le tir d'un missile israélien, selon une source médicale palestinienne.

Falah Okel, âgé de 47 ans, a été tué, tandis que son fils et sa fille ont été blessés, dans leur maison, dans la localité de Beit Lahiya, dans le nord de la Bande de Gaza, selon la source médicale palestinienne.

Selon des témoins, la victime n'appartient pas à un groupe armé.

Un porte-parole militaire israélien a confirmé l'attaque , précisant  qu'elle «visait des tireurs de roquettes» contre Israël.

Auparavant, l'armée de l'air avait mené un premier raid contre un lanceur de roquette prêt à faire feu dans le secteur proche de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, selon ce porte-parole.

Des groupes armés palestiniens ont tiré mercredi un total de dix-neuf roquettes à partir de la bande de Gaza vers le sud d'Israël, avait-il précisé.

L'une des roquettes a explosé aux abords d'un supermarché de la ville de Sdérot, limitrophe de la bande de Gaza, faisant deux blessés légers et endommageant des véhicules.

Les Brigades Al-Qods, branche armée du Jihad islamique, ont revendiqué les tirs de roquettes en représailles à la mort d'un activiste de ce mouvement radical palestinien, tué mardi par des soldats israéliens en Cisjordanie.

Le Hamas et le Jihad islamique se sont prononcés contre la poursuite de la trêve.